jeudi 28 janvier 2010

Suite des évènements

Lundi matin, c'est le stress dans l'attente de l'appel de Kronos. Vers 11h00, Kronos m'appelle et m'explique qu'un coussinet est fondu et que la bielle est bleuie et donc abîmée. Ils ne comprennent pas pourquoi car la pompe à huile est intacte et le reste du moteur est comme neuf. C'est vrai, il n'a roulé que 3.000 Km depuis sa préparation. Kronos m'explique, qu'ils veulent faire intervenir le préparateur car ce n'est pas normal que ce moteur connaisse une panne pareille après un si faible kilométrage. Nous décidons que je viens chercher le moteur et que je le conduirai chez le préparateur dans les environs de Dusseldorf. Vers 12h00, je suis chez Kronos. Je constate les dégâts et nous chargeons le moteur dans la Mini Clubman. Après un petit 200 Km, je suis vers 14h00 chez le préparateur qui heureusement parle bien anglais car je ne maîtrise pas trop l'allemand. Il regarde le moteur et ne comprend pas bien ce qui s'est passé. Le moteur est en parfait état et en plus il n'y a que ce coussinet et cette bielle qui sont sérieusement abîmes. Je lui explique encore qu'il y a urgence car il faut récupérer le moteur mardi soir pour le remonter mercredi car nous partons jeudi pour Reims. Il me dit qu'il va faire de son mieux pour y arriver. Il a suivi les résultats de la Fiat lors du RMCH 2009.
Un peu inquiet devant la certaine nonchalance du motoriste, je rentre chez Kronos. Là-bas, je fais le point et nous décidons de téléphoner au préparateur pour lui mettre encore une certaine pressions et lui préciser à nouveau, nos impératifs de temps. Il semble avoir compris et nous explique qu'il nous dira exactement quoi mardi matin. Au vu de cela, la décision est prise que je conduis l'Alfa-Roméo 2000 GTV chez Kronos pour qu'il la prépare pour remplacer la Fiat au cas où. Pat avait déjà contacté l'ACM pour voir si nous pouvions envisager de remplacer la Fiat pas l'Alfa. Nous devons envoyé tous les renseignements sur cette dernière et le comité de sélection prendra une décision sur cette base. Donc Pat va envoyer mardi matin la demande officielle à l'ACM. Lundi soir, je tente au maximum de rassurer Pat qui est franchement inquiète et imagine déjà que nous ne pourrons pas partir. Nous continuons à travailler sur les notes pour être fin prêt.
Mardi matin, j'attends l'appel de Kronos qui me confirme que le préparateur devrait avoir terminé pour la fin de la journée mais il appelle dans le courant de l'après-midi. Peu après, nous recevons la réponse de l'ACM. Si la Fiat ne peut réellement pas prendre le départ, ils acceptent l'Alfa. Bonne nouvelle, nous sommes certains de partir.
Vers 16h00, Kronos m'appelle pour confirmer que le moteur sera prêt à la fin de la journée. Je peux aller le chercher. Le temps de me préparer, le motoriste m'appelle pour confirmer que le moteur est prêt. Je lui confirme que je serai vers 18h00 chez lui. Il me précise que je dois lui payer la facture à l'enlèvement du moteur. Je lui répond qu'il est bien gentil mais que cela doit se traiter entre Kronos et lui-même et qu'en plus, je trouve qu'il y a un soucis dans le fait que ce moteur ait cassé si vite et de cette manière. Il prend contacte avec Kronos. Ceux-ci m'appelle sur la route pour me demander de venir chercher le chèque de la facture. Ok, je branche la Mini direction Kronos. Après ce petite détour, nous reprenons notre chemin vers Dusseldorf et ses environs. J'arrive là-bas vers 19h30. Le motoriste m'explique que le moteur est parfaitement réparé. Il pense qu'un problème est apparu lors de la vidange mais je sens bien qu'il tente de se disculper en rejetant la faute sur Kronos. Il exclu absolument la possibilité d'un défaut dans l'acier ou d'un serrage un peu fort de la bielle. Il a fait un mode d'emploi détaillé pour la mise en route du moteur et conseille d'utiliser de l'huile 20-50 alors que l'année dernière, il a recommandé de la full synthétique 10-60. Va comprendre!
Le moteur est chargé dans la Mini et retour chez Kronos. Vers 22h00, le moteur est déchargé chez Kronos. Mercredi, dés 8h00, le remontage du moteur dans la voiture va débuter. De retour, à la maison, je relis une dernière fois les notes et à 2h00 je peux enfin rejoindre mon lit.
Mercredi midi, Kronos me prévient que le moteur est remonté, qu'ils attendent un nouveau filtre à air pour toute sécurité et que la mise en route se fera début d'après-midi. J'arrive chez eux vers 14h00. La livraison du filtre se fait attendre mais en attendant, le travail ne manque pas. Montage du manomètre de pression d'huile, réglage des portières, réglage de la course de la pédale d'embrayage, placement du crochet pour les "Mickey", ...
Vers 16h00, le filtre arrive enfin, le temps de la placer et la procédure de mise en route peut commencer. On fait tourner le moteur sans les bougies pour faire monter la pression d'huile et répartir celle-ci dans le moteur. Bonne nouvelle, la pression monte rapidement. On place les bougies et le moteur s'ébroue avant de rugir. Cela fait du bien de l'entendre fonctionner parfaitement. Le réglage de l'avance se fait, le ralentis est réglé. Tout semble bien fonctionner.
Jean-Claude Legros, d'ICM, arrive sur ses entre faits pour placer les décorations sur la voiture. Le timing est parfait. Une fois parée de ses supers décorations, je démarre le moteur sans problèmes. Au moment de partir, je me dis que je n'ai pas essayé les gicleurs d'eau sur le pare-brise. Je fais vite le test et nous constatons que les carrossiers ont monté ceux-ci à l'envers et que c'est le capot qui est arrosé. Nous voulons le tourner de 180° et à notre grande surprise, il se détache. En fait l'écrou de serrage est absent et les carrossiers ont collé les gicleurs. Bon, une fois placé à l'endroit, nous recollons les gicleurs. Après, ce dernier avatar, je quitte Kronos vers 20h00 et je constate qu'il a un peu neigé. Super, on va pouvoir s'amuser!
La Fiat va super bien, le moteur tourne rond, la pression d'huile est de 4,5 Bar, les baquets sont parfaits. Juste la température d'eau qui ne monte pas au-dessus de 60°C. Mais c'est connu et je vais devoir mettre le cache sur le radiateur pour l'aider à monter en température. Que demander de plus! Arrivé à Louvain-La-Neuve, à un rond-point, la voiture cale. Je tente de redémarrer en vain. Au secours, cela n'arrêtera pas. A ce moment, je me dis que je vais appeler Kronos pour qu'ils terminent l'Alfa et nous partons avec elle. Marre des caprices de mademoiselle Fiat! J'appelle Pat pour qu'elle vienne me dépanner car je n'ai aucun outils avec moi. Je laisse un message à Kronos. Au bout de 10 minutes, je commence à réellement avoir froid. Je tente de démarrer et surprise, le moteur reprend sans trop de problèmes. Je préviens Pat qui peut faire demi-tour. En effet, je rentre aisément à Vilvoorde. Arrivé à la maison, Pat vient voir et est enchantée d'entendre le moteur ronronner où rugir selon le niveau de l'ouverture des gaz. Nous décidons de couper le moteur et de le redémarrer. Il ne veut pas reprendre. Ok, c'est à chaud qu'il fait des siennes. Je pense qu'il s'agit d'un problème d'avance à l'allumage. L'assistance de Kronos réglera le problème à Reims.
Nous pouvons commencer la préparation de tout ce qu'il faut embarquer pour partir demain début d'après-midi vers Reims.
Voilà une belle course contre la montre. Grâce au professionnalisme de Kronos, nous avons pu relever le défi de prendre le départ malgré la casse du moteur vendredi. Un grand merci à Kronos, Benoît, Pascal et Julien.
Merci à Jean-Claude Legros pour ses autocollants et la belle décoration de la Fiat.
Enfin merci à tous les messages d'encouragements, de soutient que Pat et moi avons reçu. Cela nous a fortement touché et nous allons tout faire pour réussir au mieux ce RMCH 2010.
Vivement demain jeudi à Reims!

lundi 25 janvier 2010

Quelques infos et statistiques à propos du RMCH 2010

A quelques jours du départ du RMCH 2010, je profite de l'attente du verdict des problèmes de notre super petite Fiat, pour vous apporter quelques informations et statistiques à propos du rallye.

Le départ du RMCH sera donné le 28 janvier 2010 pour les concurrents quittant de Copenhague et le 29 janvier 2010 pour tous les autres.

340 équipages participent à l'épreuve dont:

43 au départ de Bad Hamburg

60 au départ de Barcelone

24 au départ de Copenhague

93 au départ de Reims

120 au départ de Turin.

40 marques de voitures sont représentées:

26 Alfa-Roméo, 30 Alpine Renault, 2 Audi, 3 Austin, 4 Austin Healey, 1 Authi 1, 3 Autobianchi, 1 BMC, 25 BMW, 8 Citroën, 1 Daf, 3 Datsun, 1 DKW, 10 Fiat, 21 Ford, 1 Honda, 3 Innocenti, 3 Jaguar, 25 Lancia, 1 Lotus, 1 Matra, 1 Mazda, 9 Mercedes Benz, 5 MG, 5 Morris, 3 NSU, 14 Opel, 9 Peugeot, 3 Polski Fiat, 55 Porsche, 17 Renault, 5 Saab, 1 Steyer Puch, 1 Talbot, 2 Toyota, 5 Triumph, 11 Volkswagen, 14 Volvo et 1 VW Porsche.

Etape de concentration: Reims - St andré les Alpes

Secteur Reims - Brienne le château (CP) - Langres

Distance: 214 km

Départ de Reims de 18h52 à 20h54 le 29/01/2010

Temps idéal: 4h10

Prévision météo à Reims le 29/01/2010 le soir: Nuageux, froid et chutes de neige. Vent de 14km/h du Nord Ouest. Température minimale: -3°C

Prévision météo à Langres le 29/01/2010 le soir: Couvert, froid et chutes de neige. vent de 11 km/h du Nord Ouest. Température minimale: -5°C

Itinéraire: Courmontreuil, Louvois, Condé sur Marne, Jalons, Fagnières, Blacy, Margerie, Hancourt, Bienne le château (contrôle de passage de 21h02 à 22h34), Bar sur Aube, Colombey les 2 Eglises, Chaumont, Langres (CH de 23h02 à 00h34)

Secteur Langres - Champagnole

Distance: 159 km

Départ de Langres 23h02 à 0h34

Temps idéal: 3h05

Prévision météo à Dole: nuageux, averses de neige, Température minimale: -5°C

Prévision météo à Champagnole: neige, température minimale: - 8°C

Itinéraire: Longeau Percey, Gray, Dole, Vilette les Dole, Souvans, Poligny, Montrond, Champagnole (CH de 02h07 à 03h39)

dimanche 24 janvier 2010

La Tuile

Comme convenu, ce vendredi 22/01/2010, Kronos me préviens en fin de matinée que tout est en ordre et que la Fiat est fin prête. Nous décidons d'aller la chercher durant l'heure de midi comme cela Pat, peut rentrer avec au travail et le soir nous irons la mettre au garage pour que samedi, elle reçoive ses décorations. En cours de route, je dis à Pat que c'est super car nous sommes bien à temps. L'année dernière, nous avions touché la Fiat le jeudi midi pour partir directement de chez Kronos vers Reims. Cette année, nous avons 6 jours d'avance. Pat tempère mon enthousiasme en m'expliquant que la Fiat, lui a souvent fait des misères au dernier moment.
Nous arrivons vers 12h30 chez Kronos et nous sommes émerveillés de la qualité du travail réalisé dans l'habitacle. Il est super, une vraie moderne de ce point de vue. Pat s'installe dans le baquet de droite et constate que tout lui tombe directement sous la main. La console est parfaite. Le repose pied est également une merveille. Je m'installe dans le baquet de gauche et constate aussi que tout est parfait et que la rehausse du levier de vitesse est impeccable, le pommeau me tombe directement dans la main. Encore une fois un vrai travail de pro.
Je cède le baquet de gauche à Pat comme c'est elle qui ramène la voiture. Elle branche le coupe-circuit et appuie sur le bouton de démarrage, le moteur s'ébroue mais ne veut pas démarrer. On sent une faiblesse au niveau de la batterie. Tout le monde est étonné car elle vient de faire un teste de roulage qui s'est terminé 30 minutes plus tôt. On apporte un booster pour la démarrer et en effet, le moteur prend. Il tourne normalement mais Pat signale que le témoin de charge ne s'éteint pas. On ouvre le capot et on branche un testeur de charge sur la batterie. En effet, elle ne charge pas comme elle devrait. Tout le monde pense à l'alternateur. On test les phares et nous constatons aussi que le phare gauche ne fonctionne pas normalement alors qu'il fonctionnait bien lors des tests précédent. Pat prend ma voiture car elle doit aller travailler et moi je rentrerai avec la Fiat quand elle sera OK. On démonte l'alternateur et Benoît de Kronos l'apporte à Namur pour le faire tester et réparer. Pendant ce temps, on s'occupe du phare avant. Le problème vient d'une mauvaise masse. C'est rapidement réparé et les phares fonctionnent à nouveau parfaitement. Entre temps, un appel vient de Namur. L'alternateur est en parfait état de fonctionnement. Il faut démonter le régulateur pour le tester. Le temps de remonter de Namur, Benoît est revenu et repart avec le régulateur. Un peu plus tard, il revient avec le régulateur qui fonctionne aussi parfaitement. On décide de tout remonter en vérifiant bien les connexions. On tente de démarrer le moteur et il peine à nouveau. Un coup de booster et il démarre sans problème. La faiblesse de charge de la batterie est toujours la même. On coupe le moteur et on décide de chercher dans le faisceau électrique. L'attention se porte sur le bouton de démarrage qui n'a jamais été un modèle du genre. Il est démonté, contrôlé, les fils sont changés et on tente de démarrer le moteur. Et là, il semble que le démarreur ne fonctionne plus. Nous pensons que c'est à force de tenter le démarrage. Entre temps, les mécanos de Kronos qui étaient à l'IRC arrivent et le spécialiste en électricité se penche sur le problème. On refait toutes les vérifications et on arrive à la conclusion que le moteur doit tourner pour pouvoir mesurer au niveau de l'alternateur. Nous décidons de pousser la voiture et de la démarrer ainsi. C'est là que nous constatons que les roues arrières bloquent peut importe la vitesse enclenchée. A la surprise générale, nous devons nous rendre à l'évidence le moteur est bloqué alors qu'il tournait 30 minutes plus tôt. Incompréhensible. Tout le monde émet des hypothèses. La première est que le bendix du démarreur est resté calé. On démonte l'alternateur pour démonter le démarreur. On constate que ce dernier fonctionne parfaitement et que rien n'est resté calé. Ensuite, arrive l'hypothèse que les cylindres sont gorgés d'essence et que c'est ce qui bloque le moteur. On enlève les bougies, elles sont sèches! On tente de faire tourner le moteur en actionnant la couronne, rien n'y fait. Arrivent les dernières hypothèses, la pompe à huile défectueuse ou la queue de boîte qui est restée bloquée. Il est 18h00, tout le monde est perplexe et catastrophé. C'est à ne rien y comprendre. Il va falloir attendre lundi matin pour enlever le moteur et voir si c'est la queue de boîte. Si ce n'est pas le cas, la pompe à huile sera contrôlée et le moteur sera ouvert et endoscopé pour comprendre ce qui se passe.
Benoît de Kronos insiste pour me reconduire à Bruxelles. C'est super sympa. En cours de route, nous évoquons le problème sans trouver de réponses aux multiples interrogations par rapport à la situation. Nous sommes d'accord sur le fait que le problème de charge et le blocage du moteur ne sont pas connectés. Pour le problème de charge, il s'agit vraisemblablement d'un problème de masse dans le faisceau. Comme il a été remis en place suite au passage en carrosserie, il est possible qu'il y ait un petit soucis quelque part. Pour le blocage moteur, c'est le grand point d'interrogation.
Je retrouve Pat qui est complètement défaite. Elle voit déjà que la Fiat ne sera pas réparée et que nous ne pourrons pas prendre le départ. Je la rassure en lui expliquant que la Fiat est dans les meilleures mains que nous puissions imaginer, qu'un moteur cela peut se refaire en deux jours et que s'il le faut, je peux aller porter et chercher des pièces pour accélérer le processus comme j'avais prévu de laisser la semaine prochaine libre. En plus, je lui explique que comme le moteur a été complètement préparé, ce sont des composants modernes et qu'il n'y a pas de problèmes de retrouver des pièces d'origines. Pat parle de louer une voiture si nécessaire et de demandé à L'ACM de nous permettre de changer de voiture. C'est une possibilité
Pour nous détendre au mieux, nous décidons d'aller visiter le Salon de l'Auto.
Samedi matin, j'explique à Pat que prendre part au RMCH avec une voiture louée que je ne connais pas ne m'excite pas trop mais que le meilleur plan B est mon Alfa-Roméo 2000 GTV coupé Bertone. Elle est éligible, je la connais par coeur, j'ai roulé avec sur la neige et la glace et moyennant quelques travaux de révisions, elle est prête à partir. Bonne idée, c'est le meilleur plan B si c'est nécessaire. Reste maintenant à attendre le verdict, lundi en fin de matinée et en fonction de cela nous agirons dans un sens où l'autre. Avec au pire, un travail en parallèle sur la Fiat et sur L'alfa pour être certain d'être au départ à Reims vendredi prochain.
De toute manière, soutenu par Kronos et toutes ses compétences, je suis confiant.

mercredi 20 janvier 2010

La Fiat chez Kronos

Le trajet de Uccle à Nannines se passe sans encombre et c'est un plaisir de voir Pat au volant avec un magnifique sourire jusqu'au oreille, inspectant tous les coins et recoins de sa merveilleuse et vaillante Fiat.
Nous sommes très bien accueillit chez Kronos. Pat s'inquiète car elle pense que les sièges que nous avons commandé chez GT2I ( et qui soit dit en passant, ont mit plus de trois semaines pour être livrés et cela avec un soutient déplorable de la société en France) sont trop grand et que jamais ils ne rentreront dans la voiture. Moi, qui ai mesuré la voiture, qui ait contrôlé les côtes des sièges, je ne peux y croire. Par acquis de conscience, je fait le test. Ouf, ils passent dans la voiture, mais il va falloir découper les supports des sièges originaux pour permettre qu'ils ne touchent pas le toit de la voiture. Nous quittons Kronos un peu rassurés et nous convenons que je passerai mardi pour ajuster les sièges à nos mesures.
De retour à la maison, je fais un mail à Kronos pour leur demander tout ce qui doit être contrôlé et fait sur la voiture et ce que je pense qu'il faut faire pour les sièges. Je confirme mon passage mardi pour faire le point et ajuster les sièges.
Me voilà mardi après-midi chez Kronos. Benoît Deseyn, le responsable vintage, m'accueille et m'explique d'entrée qu'il va y avoir un soucis avec les sièges. En effet, les "oreilles" des sièges sont très grandes et il va falloir décaler les sièges l'un vis-à-vis de l'autre, si nous voulons avoir une chance de fermer les portes. Nous faisons un essai avec le siège pilote. Catastrophe, d'abord, le siège est si haut que je touche le toit avec la tête. Mais pour fermer la porte, il faut que le siège soit placé au plus haut. Ensuite, je constate que je n'ai que très difficilement accès au frein à main. C'est gênant! Et enfin, comme les sièges sont si haut, ils me gênent pour le levier de vitesse. Et mêmes problèmes côté, copilote! Bien, la situation est grave mais pas désespérée! Benoît réfléchit et me dit qu'il a des sièges OMP sans oreilles. Ok allons-y! Pas de chance, il revient en devant constater que les sièges sont partis. Nous commençons alors à mesurer les sièges qui se trouvent dans les voitures et nous finissons pas trouver des sièges Peugeot Sport destinés au 207 de la Rallye Cup. L'écartement des oreilles est de 58 cm à la place des 62 cm des autres sièges. Ce sont 4 cm de gagnés. Nous plaçons ceux-ci dans la voiture et cela passe déjà mieux. En testant, nous constatons que nous pouvons descendre le siège pilote au plus bas sur l'équerre de support et la portière se ferme. En terme d'espace par rapport au toit, je ne touche plus, mais ce n'est pas énorme. Mais pour encore descendre le siège, il faudrait réaliser une équerre permettant des réglages supplémentaires. Ce sera pour plus tard, restons avec les équerres actuelles! Le frein à main est atteint plus facilement et pour le levier de vitesse, nous décidons de le rehausser pour que je ne sois absolument pas gêné par les sièges. Les marques sont prises pour que j'ai la meilleure position au volant. C'est sympa d'avoir comme cela un service sur mesure. Pour un peu et je me prends pour un pilote professionnel! Bon trêve de plaisanterie, il faut s'occuper du siège copilote. Comme Pat travaille, c'est moi qui sert d'étalon. Cela tombe bien, nous avons exactement la même longueur de jambes, la différence se situe au niveau du tronc et des bras de Pat qui sont plus courts. Mais nous avons vu à la maison pour que je puisse simuler sa longueur de bras au mieux. Je m'installe. Nous devons décaler le siège par rapport au mien. Nous tentons vers l'avant mais dans ce cas, le maniement du frein à main et du levier de vitesse est contrarié. Bien nous reculons le siège en arrière du mien ( on se rapproche très fort du positionnement des voitures de WRC et IRC! Bien le siège est bien placé, Pat à plus de place par rapport au toit de la voiture et la portière ferme sans problèmes. Mais voilà, impossible dans ce cas d'atteindre le trip s'il est positionné sur son support habituel. Nous envisageons de l'attacher sur la portière comme sur certaines voitures de rallye moderne. Mais, la solution est abandonnée car il faudrait faire passer les fils par la portière et puis avec les ouvertures et fermetures fréquentes, cela risque d'être gênant et d'augmenter les risques de pannes de trip. Donc il faut réaliser un support qui permet de placer le trip à bonne distance. Je prend ce dernier en main, place mes bras pour simuler la longueur de ceux de Pat et nous mesurons la distance à gagner. 40 cm, ce n'est pas rien mais c'est faisable. Merci le savoir faire de Kronos. Ok, le siège est positionné, le trip le sera mais je constate que Pat ne sait absolument plus se maintenir avec les pieds et reposer ceux-ci. Pas de problèmes, Kronos nous fera un beau support de pieds en aluminium antidérapant comme celui qui a été placé sur le plancher au niveau des pieds du pilote et du copilote. Bon, voilà le problème des sièges résolus. Et encore car il faut tenter de faire reprendre les sièges trop larges par GT2I et voir comment faire avec les sièges Peugeot Sport. Kronos ayant des liens privilégiés avec GT2I va tenter de les convaincre de reprendre les sièges. Pour le reste, nous verrons après le RMCH. Sujet suivant, les portes-casques que nous avons commandé chez GT2I. Ils sont annoncés comme étant de 38 mm de diamètres et en mesurant nous constatons qu'ils n'en font que 36. Comme en plus l'arceau est de 40 mm, nous sommes face à un nouveau problème. Une fois encore Kronos, va nous dépanner en réalisant les portes-casques sur mesure pour l'arceau. On en profitera aussi pour bien attacher l'unité centrale des Peltors.
Ensuite, nous avons le rétroviseur gauche qui est mal en point. Nous regardons et en fin de compte, une fois de plus, le savoir faire de Kronos va faire des miracles. Le système d'attache va être réparé et une vitre va être découpée pour remplacer celle qui est cassée.
Pour l'habitacle, il reste encore à placer aussi le repose-pied du pilote et les pédales racing. Et également à terminer la finition au niveau des cables passant dans l'habitacle. Elle va être superbe notre Fiat de course!
Au programme, il y a aussi un test routier, un contrôle du moteur et de ses accessoires, des freins, des règlages chassis, ... Bref, de quoi partir confiant.
La voiture sera prête vendredi. Comme cela, nous pourrons placer la décoration samedi et aller à Huy, pour le pré-départ, dimanche. Mais avant cela, nous irons avec elle, au repas de fin d'année de l'ecurie Val D'or samedi soir. Ceci en remerciement de leur soutient pour notre Monte-Carlo. Mais ce sera l'occasion d'encore réaliser quelques sujets avant notre départ, jeudi prochain.
Petite conclusion à propos de Kronos. Pour nous, il n'y a plus aucun doute, nos voitures leur seront constamment confiées. En effet, pourquoi aller perdre son temps chez tous les bricoleurs plus ou moins mauvais qui pullulent en Belgique. Pour payer un peu moins cher? Pas certain qu'au bout du compte, un passage chez Kronos soit plus cher, au contraire! Et quand bien même, nous sommes certains de la qualité du travail. Et qui pourrait nous offrir un service pareil?

La Fiat sort de la Carrosserie Delange.

Samedi matin, le 16 janvier, nous voilà de bonne heure à la Carrosserie Delange à Uccle pour prendre réception de la Fiat. Nous sommes assez impatient de la voir enfin terminée. Il faut dire qu'elle arrivée à la carrosserie en juillet et que les mécanos passionnés, se sont pris d'amour pour la petite Fiat. Certain d'origine italienne, se rappelait leur jeune temps! Durant tout ce temps, elle a eu droit à un démontage en règle, au découpage de toutes les parties atteintes par la rouille. Bas de caisses, longerons, passages d'ailes, ailes, plancher, ... En fait ce serait plus simple de citer les parties non touchées! La pauvre, elle en avait bien besoin. Et comme a dit Pascal, le patron de la carrosserie: "Encore un jump lors d'un rallye et nous étions assis sur le bitume" Cela résume parfaitement son état. Et dire qu'elle a tenu tout le Monte-Carlo de l'année dernière!
Et la voilà pimpante, brillante dans sa belle robe blanche, avec son capot noir et son toit à damier. Quel bonheur de la retrouver dans un état impeccable. Et l'intérieur!!!! Complètement dépouillé comme nous le désirions. Le plancher et les côtés peint en noir et le toit en blanc avec un couche d'isolant phonique. La classe!!!!!!
Pat et moi, nous désirons remercier Pascal et ses carrossiers pour le superbe travail qu'ils ont réalisé et d'avoir rendu vie à notre vaillante petite Fiat 850. Grâce à leur travail, à leur passion et à leur soucis de qualité, elle va pouvoir rouler encore longtemps sur les routes des rallyes historiques. Le premier d'entre eux étant bien entendu, le traditionnel Rallye de Monte-Carlo Historique. Pour ceux qui ont des ancêtres à restaurer, à remettre en état, n'hésitez pas contacter Pascal Van de Moortel. L'adresse de la carrosserie est Rue Joseph Bens, 16 à 1180 Uccle. carrosserie.delange@hotmail.com - +32 2 343 83 38.
Cerise sur le gâteau, ils avaient fat chauffer le moteur. Pat s'installe au volant, un coup de starter et voilà la belle qui s'ébroue. Le superbe bruit rauque de son moteur, nous enchante à nouveau. Je saute dans la Dobbe (ma mini clubman) et Pat me suit, direction Kronos, pour les ultimes travaux de préparation avant le départ.

lundi 11 janvier 2010

Retour des reconnaissances

Jeudi 24 décembre, je monte le trip dans la Mini et je m'aperçois que catastrophe, j'ai oublié le câble de connexion dans la Fiat à la carrosserie. Je téléphone d'urgence et coup de chance, il y a encore quelqu'un jusque 16h00. J'arrive à 15h30 et je branche le tout. Le courant passe mais pas le trip. Je rentre à Vilvoorde et je démonte le pneu avant pour constater que le câble de la sonde est sectionné. Je réalise une réparation et cela fonctionne à nouveau. Nous pouvons partir demain!
Après avoir fêté Noël chez la maman de Didier, nous partons le 25 en fin d 'après-midi en direction de Nice. La route se passe sans encombre en nous relayant au volant. A 2h00 nous sommes à Nice.
Samedi 26 décembre, nous partons vers 11h00 pour les premières reconnaissances. Nous allons directement à la zone d'étalonnage. Pas facile, il faut se remettre dans le bain d'autant plus que nous n'avons plus les réglages de l'année dernière. Une fois ce travail réalisé, nous attaquons la ZR1 que nous connaissons bien car c'est en partie la même que l'an dernier. Mais comme nous n'avions pas réalisé un bon résultat, nous nous appliquons. Cependant, nous sommes pas encore au point et nous allons devoir la refaire. Nous avons comme objectif de reconnaître cette nuit les trois ZR de la dernière nuit, nous descendons sur Monaco. Le marché de Noël sur le port est là comme l'année dernière. Encore plus sympa. Nous faisons un premier repérage et nous décidons de nous faire plaisir avec des huîtres et du champagne. Très bonne idée et très agréable moment que de déguster ce repas sur le port de Monaco. Mais ensuite, nous ne sommes pas très chaud pour repartir à l'assaut du Turini et de ses environs. Nous décidons de rentrer à l'hôtel et de corriger les notes de la ZR1.
Dimanche 27 décembre, nous quittons avec soulagement l'Ibis de Nice Aéroport car le service et l'acceuil sont absolument déplorables. Moi qui suit un habitué avec plus de 100 nuits passées en 2009 dans les Ibis de France, c'est le plus déplorable que je n'ai jamais rencontré! Nous partons pour l'étape Monaco-Valence. Comme mise en bouche, nous avons la liaison qui fait plus de 160 km et pas de tout repos, du vrai pilotage. Pat avec sa mononucléose n'est pas en forme et à un moment, je lui propose de stopper. Mais courageuse, elle veut continuer et après notre habituel arrêt "baguette-saucisson" elle reprend du poil de la bête et nous pouvons nous attaquer à la ZR 2 qui par de Norante, passe par le Col de Corobin, le col de Pierrebasse et arrive à Digne les bains. Un peu moins de 20 km sans grandes difficultés. Nous allons ensuite à Thoard (30 km de liaison), départ de la ZR3 longue de 39 km et un premier morceau de bravoure avec le Col de Fontbelle. Nous avons de la chance car si le temps est gris et pluvieux, la température est plus que clémente et aucune trace de neige. Après 40 km de liaisons, nous arrivons en fin de journée au CH de Tallard à l'hôtel Arizona (www.larizona.com). Nous découvrons un cadre sympa et nous décidons de stopper là notre journée. Bonne décision. Nous avons rencontré des propriétaires passionnés par le rallye et se dépensant sans compter pour réserver un accueil extraordinaire aux concurrents du RMCH. Au repas, nous rencontrons encore d'autres personnes passionnées et nous finissons par passer une soirée très agréable pimentée par diverses anecdotes de l'histoire du Rallye de Monte-Carlo. Nous remercions les propriétaires pour leur accueil et nous sommes impatient de les retrouver lors du CH du RMCH.
Lundi 28 décembre, après une bonne nuit de repos, un agréable petit déjeuner, nous repartons pour la ZR 4, qui se situe à 14 km de là. Rien de spécial à signaler si ce n'est de beau passage de pilotage. Encore 100 km de liaison et nous arrivons à la ZR 5 qui est le Col de l'Echarasson. La ZR est complètement sèche et autant cette ZR est un beau moment de bravoure quand elle est enneigée et/ou verglacée (n'est-ce pas Pat!) autant c'est un tracé plus qu'anodin dans les conditions que nous avons connu. Encore 10 km de liaisons et nous arrivons à St Nazaire en Royans le dernier CH de l'étape de classement. Nous arrivons à Valence vers 13h00 et Pat prend la bonne décision d'aller réserver une chambre à l'hôtel "Les Négociants". Il reste juste une chambre de libre. Nous la prenons pour deux nuits. Petit arrêt dans une boulangerie pour la baguette du jour et nous repartons pour l'étape commune 1ère partie Valence - Valence. 40 km de liaison et nous attaquons la ZR6. Un peu plus de 45 km. Ce sera un grand moment! Déjà pour ceux qui n'ont pas reconnu, la bifurcation vers Creyseilles sera déjà un bel écueil! Et je ne parle pas de la route qui y mène. Elle est superbe et passe par un merveilleux lac mais elle est aussi étroite et tortueuse. Bonjour les moyennes hautes surtout si la route est enneigée! Même en moyenne basse, ce sera compliqué! Ensuite, encore de belles routes pour arriver à Vals les Bains terme de cette ZR6. Comme la nuit est arrivée, nous décidons de stopper et de rentrer sur Valence. Nous rejoignons notre hôtel et après une bonne douche réparatrice, Pat décide de nous emmener au Bistrot des Clercs, un des établissement du chef étoilé, Michel Chabran. Encore une excellente idée de Pat. Nous sommes juste installés que madame Chabran nous aborde en ayant vu nos écussons du RMCH. Elle nous offre l'apéritif. Nous mangeons excellement dans un cadre très agréable. Un peu plus tard arrive, Michel Chabran et il nous invite à sa table familiale. Nous parlons du rallye, de sa participation. Arrive enfin, Renaud son co-pilote et nous sommes repartis dans des discussions de rallye. Merci à Renaud pour quelques conseils très judicieux que nous mettrons en application dés le lendeman. Nous n'hésitons pas pour réserver pour le lendemain soir.
Mardi 29 décembre. Nous rejoignons Vals les Bains et nous reprenons l'étape commune. 20 petits kilomètres de liaison et nous arrivons à la ZR7, Burzet, un nom magique dans l'histoire du rallye de Monte-Carlo. 44 km de pilotage, avec deux pièges de navigation et de belles parties de pilotage. Nous n'avions pas pu y aller l'année dernière car "La Burle" (le fameux vent qui souffle en Ardèche) avait balayé l'Ardèche et avait créer des congères telles que même les chasses-neige ne pouvaient pas passer. 30 km de liaison et nous voilà à St Agrève pour le premier CH de la journée. Encore 20 km et nous arrivons sur un autre haut lieu du Rallye de Monte-Carlo, la ZR 8, la fameuse boucle St Bonnet le Froid - St Bonnet le Froid. Comme nous avions nos notes de l'année dernière, nous en profitons pour affiner et corriger celles-ci. Pas trop de corrections, cela confirme le bon résultat enregistré l'année dernière dans cette ZR. 40 km de laision mais avec deux cols au menus, pour nous rendre à la ZR9, Lamastre. Une belle ZR de 21 km sans autres spécifictés. Une fois encore nous avons pu corriger nos notes de l'année dernière. 30 km de laisons et nous arrivons au second CH de la journée à Tournon sur Rhône. Encore 27 km et nous sommes de retour à Valence. Et encore une très agréable soirée au Bistrot des Clercs. Nous décidons de proposer aux membres de notre team, ART, de venir diner les deux soirs que nous passerons à Valence lors du RMCH. Par précaution, nous réservons les deux soirs pour 15 personnes en attendant les confirmations des uns et des autres.
Mercredi 30 décembre, nous quittons Valence pour la seconde partie de l'étape commune qui va nous ramener à Monaco. 70 km de liaison pour arriver à la ZR10, encore un nom de la légende du RMCH, St Nazaire le désert! 45 km, quatre cols au programme et une belle partie de pilotage. 290 km de liaison mais loin d'être de tout repos, pour arriver à un autre nom magique de l'histoire du RMC, Tournefort. Cette ZR11 porte très bien son nom. Elle est courte (12 km) étroite et elle tourne sans cesse. Cela va être encore une belle partie de pilotage. Avec la Mini en conditions mouillées mais sans neige ni verglas, rester à 50 km/h est déjà un beau travail! Et nous voilà repartis en direction d'Eze Village dernier CH de la journée. Comme il est déjà 18h00, nous décidons de prendre un hôtel. Encore une fois, nous avons de la chance et nous obtenons la dernière chambre libre pour deux nuits. Nous décidons de ne pas partir pour la reconnaissance de l'étape finale et de profiter de la soirée. L'idée germe de fêter le passage de l'an au sommet du Turini! Endroit magique et mythique pour les passionnés du Rallye de Monte-Carlo! Nous passons une agréable soirée dans le petit restaurant que la propriétaire de l'hôtel nous a conseillé. Nous décidons aussi de voir un concurrent du RMCH que nous connaissons bien, le lendemain, à Monaco.
Jeudi 31 décembre, après une agréable matinée à Monaco, nous nous lancons pour l'étape finale. Nous avons la bouteille de champagne, le foie gras, le saumon et deux pains différents pour notre réveillons au sommet du Turini. Mais avant cela, nous avons au programme les ZR 12, 13 et 14 (la même que la 12) et nous voulons aussi refaire la ZR1. 17 km d'échauffement dans l'arrière pays monégasque et nous attaquons la ZR12, le Col de la Madonne et ensuite le Col des Banquettes sont au programme. Deux grands moments de bravoure et de pilotage. 20 km de routes étroites, bosselées, tournantes, une épingle impossible à passer en une manoeuvre sans utiliser le frein à main et une bifurcation qu'il ne faut absolument pas rater. De nuit, elle est quasiment invisible. Les pauvres n'ayant pas reconnu auront des problèmes!!!!!! Sur toute cette ZR, les routes sont tellement étroites qu'il est impossible de dépasser, de faire demi-tour. Bref, une sortie de route, un concurrent lent et c'est foutu. Quant à la moyenne, à nouveau avec la Mini en conditions "faciles", il est déjà pas aisé de garder les km/h. Faut pas demander s'il y a de la neige et du verglas. Dans ce cas, l'objectif sera d'en sortir et de limiter les dégâts. Heureusement que nous l'avons reconnue une première fois de jour! Nous en sortons pour kilomètres de liaisons et nous attaquons la ZR . 62 km de ZR avec comme plat de résistance, le col de l'Orme, le Turini, le col de la Porte et le col St Roch. Encore un beau moment de bravoure et de pilotage. L'année dernière, cette ZR en faisait deux et nous avions perdu de nombreuses places car notre manque de puissance avec des conditions sèches était un obstacle insurmontable pour respecter la moyenne de 49,99 km/h. Cette année, elles sont rassemblées au sein d'une seule ZR! Merci à l'ACM d'avoir autorisé les petites cylindrées comme nous de pouvoir choisir la moyenne basse! Comme la tâche n'était pas suffisament compliquée, je me suis aussi permis de pimenter les reconnaissances de cette ZR avec l'oubli de faire le plein d'essence à Monaco et donc de me retrouver au milieu du Col de la Porte avec une autonomie insufisante pour sortir de la ZR et aller faire le plein. Heureusement, il y avait une ferme faisant chambre d'hôte, dont le très sympathique propriétaire a pu nous dépanner de quelques litres d'essence suffisant pour ne pas faire le coup de la panne à Pat. Une fois le plein réalisé, nous refaisons la ZR 12, en conditions réelles cette fois (de nuit) mais toujours sans neige ou verglas. Nous pouvons ainsi contrôler et préciser nous notes. Comme il nous reste encore du temps avant minuit, nous décidons de refaire la ZR1 de nuit pour corriger et complèter nos notes. Nous arrivons au sommet du Turini à 23h58!!!!! Belle précision!!! Juste le temps de s'arrêter, de sortir la bouteille de champagne et de faire sauter le bouchon à minuit top. Bonne année à tous depuis le sommet du Turini. Nous prenons le temps de déguster notre foie gras et notre saumon. Le temps s'est fortement rafraichi et le verglas a fait son apparition au sommet. C'est l'occasion de se faire un beau "frein à main" en repartant. Nous terminons la ZR et nous rentrons bien fatigués à l'hôtel. Vers 3h00 du matin nous nous écroulons dans notre lit, pour nous réveiller en sursaut vers 5h00. Une sorte de gigantestque tonnerre accompagné d'une sorte de tremblement de terre nous réveille. Nous ne savons toujours pas ce qui s'est passé. Nous terminons notre nuit de manière plus tranquille. Voilà les reccos sont terminées. Nous prenons la route vendredi matin pour St Pierre de Chartreuse pour aller skier. Pas de chance, la neige tombe abondamment mais impossible de skier, le sol est trop humide pour pouvoir dammer. Nous passons la nuit sur place et samedi matin, nous prenons la route de retour pour la belgique.
Ce RMCH sera un grand cru en termes de pilotage et de navigation. En conditions climatiques "faciles" il sera déjà compliqué de respecter les moyennes. Si la neige et le verglas sont au rendez-vous, ce sera un art de terminer et de limiter les dégâts. Nous ne regrettons nullement d'avoir choisi la moyenne basse.