dimanche 21 février 2010

Nuit du mardi 02 février au mercredi 03 février 2010 - Etape Finale - Monaco - Monaco

Vers 20h00, nous prenons la navette qui nous amène de l'hôtel vers le port. Nous partons vers 22h00 mais le temps de manger un peu à l'excellent buffet, de faire un dernier contrôle de la voiture, il sera rapidement le temps de prendre le départ. Tout est ok et nous prenons le départ pour les trois dernières ZR du rallye. Comme nous avons notre réclamation en cours pour la ZR de l'Echarasson, nous sommes retirés du classement général. Pas important. Ce qui l'est, c'est de terminer ce rallye et de faire le mieux que nous pouvons. Comme nous avions constaté que le trip se stoppait seul de temps à autre, je contrôle les connexions électriques du trip et je constate que la connexion est très tendue et que le fil de masse peut avoir tendance de se détacher un peu. Je décide de couper le colsson qui teint les câbles pour permettre un meilleur jeu.
Bon direction la ZR 12 par une liaison qui est très sinueuse et en montée. Très rapidement, je constate que si j'allume les phares normaux, tout se coupe. Par contre, si j'éteins les phares normaux et que j'allume les "Oscars" cela se passe bien. Bon tant pis, je ne verrai pas mes compteurs mais au moins j'aurai du courant et le moteur ne coupera pas.
ZR12 - Col de la Madone - Col des Banquettes - Saint Siméon - 15,57 km
Dés le départ ce sont des épingles verglacées et enneigées pour ensuite réaliser l'ascension du Col de la Madone par une route sinueuse et étroite entrecoupée de deux épingles, puis descente vertigineuse vers St Agnès, avant la montée rapide du Col des Banquettes, d'où l'on prend le VC 7 qui se situe au-delà d'un "parking" à gauche. Pour ceux qui n'ont pas reconnu, pas facile à trouver. Le VC7 est une route très étroite et à couvert jusqu'à l'intersection en épingle refermée en direction de Saint Siméon sur une route étroite jusqu'à l'arrivée. L'épingle est impossible à prendre en une fois de manière normale, il faut passer en deux fois où au frein à main. Tout se passe relativement bien durant la spéciale avant l'épingle. Il faut y aller et ne pas hésiter mais la moyenne est respectée. Arrive l'épingle, je la prends large pour tenter de la passer en une fois. Je me lance dedans et cela passe juste, bien que Pat me dise que jamais cela ne passera. Malheureusement, le moteur se coupe et le temps de redémarrer, il se passe 30 secondes. Et au final, nous terminons avec 540 points et une 170 ème place. Autant dire que sans les 30 secondes perdues dans cette épingle, nous aurions eu 300 points de moins et un classement bien meilleur. Bon on sait que nous pouvons le faire et nous le ferons dans la ZR14 qui est la même. Nous continuons par une route extrêmement étroite faite de nombreux virages serrés et à la fin de quelques épingles très serrées en descente. Pas facile avec la seconde qui régulièrement refuse de rentrer et le moteur qui a des tendances à se couper dés qu'il descend sous les 1500 tours. Mais nous arrivons à avancer en tenant les voitures devant nous et sans ralentir celles derrière nous. Nous nous dirigeons ensuite vers la ZR 13, la plus longue ZR de tout le rallye.
ZR13 - Col de l'Orme - Peira-Cava - Col du Turini - LA Bollène Vésubie - Le Rivet - Col de la Porte - Col de St Roch - Lucéram - 59,95 km.
Départ en versant nord, puis ascension vers la Cabanette par une série d'épingles très serrées. A partir de la Cabanette, route rapide par Peira-Cava jusqu'au Col du Turini d'où l'on plonge jusqu'à la Bollène Vésubie soit la ZR 1 à l'envers, avant de bifurquer vers Lantosque. Traversée par Loda et reprise de l'ancienne classsique jusqu'à Lucéran en passant par le Col de Porte et le Col St Roch. Nous attaquons au maximum pour tenir la moyenne. Bizarrement, un peu avant Peira-Cava, alors que nous sommes dans les temps et respectons la moyenne, nous nous faisons dépasser en trombe par deux Mercedes allemandes dont la 314 qui sont parties derrière nous. Nous ne comprenons pas trop le but mais nous continuons notre course. Et surprise, un peu avant l'arrivée au sommet du Turini, nous deux Mercédes ont tellement ralenti que nous les dépassons. Dans la descente vers la Bollène Vésubie, elles nous dépassent une nouvelle fois à des vitesses ne correspondant absolument pas à la moyenne imposée! Et nous les redépasserons une nouvelle fois avant la montée du Col de la Porte pour nous faire dépasser dans la descente. A ne rien y comprendre! Bon nous terminons à la limite de la panne d'essence et avec la pression d'huile à nouveau au plus bas. Nous sommes juste pour pointer à l'heure mais sur le pont avant le CH de l'Escarène, Thom et l'assistance sont présents. Nous faisons un rapide ravitaillement d'essence et d'huile. Nous pointons à l'heure et nous repartons vers la ZR 14, la même que la ZR 12. Nous terminons cette ZR avec 6983 pts (nous ne comprenons pas bien comment) et à la 178 ème place. Pat est perturbée par la direction que les commissaires nous demande de suivre et elle assure que ce n'est pas bon. Je lui dis que pour moi la direction est bonne. Elle s'obstine et nous partons dans le sens inverse. Nous nous rendons compte que ce n'est pas bon. Pat ne sait plus trop où nous devons aller. Je décide de suivre la direction initiale des commissaires et je reconnais au fur et à mesure la route. Je confirme à Pat que nous sommes sur la bonne route. Elle doute encore pour ensuite se rendre compte qu'elle a tourné quelques pages de trop de son road-book et que de fait nous sommes sur le bon chemin. Ce n'est pas grave, on se reconcentre et nous arrivons au départ de la ZR 14.
ZR 14 - Col de la Madonne - Col des Banquettes - 15,01 km
Nous repartons avec l'avantage de connaître les conditions qui sont les mêmes que lors du premier passage. Comme nous avions bien travaillé avant cette épingle, nous reprenons le même rythme et cela se passe bien. Dans la descente du VC7 vers la moitié de celle-ci, j'aperçois une voiture avec ses longues portées qui se rapproche de nous. Je fais ma course donc pas de soucis. Elle s'approche encore plus de nous à la limite de nous pousser, mais je respecte notre moyenne. Comme cela se passe bien, je dis à Pat qu'à l'épingle, je vais ouvrir la porte pour laisser passer la voiture derrière nous car il est possible que c'est une voiture attardée. Elle est d'accord et j'ouvre donc la porte. Erreur funeste!!!!!!!! Il s'agit d'une grosse Mercedes (encore une) avec le numéro 317 (je pense) conduite par un Espagnol. Cet imbécile se lance dans l'épingle comme un débutant et reste calé. Il faut que je recule et il s'y prend à trois fois pour passer l'épingle, tout en risquant de nous emboutir. Nous hallucinons. Encore un roi de la ligne droite mais incapable de rouler dés que cela se corse! Et nous ne sommes pas à la fin de nos surprises. L'épingle suivante, il se plante lamentablement et il s'y reprend à deux fois à nouveau. Nous klaxonnons derrière pour le repasser mais impossible son char d'assaut prend toute la route et n'avance pas. Bilan nous prenons 1376 points et la 177 ème place. Moins bien que la première fois avec le moteur qui s'est arrêté! Et ce n'est pas fini car notre conducteur débutant se traîne dans la suite de la liaison, ne parvient pas à passer les épingles sans s'y reprendre au minimum à trois fois et il crée un réel embouteillage d'une dizaine de voiture derrière lui. Nous devons attendre la fin de cette partie étroite pour espérer le dépasser mais malheureusement, une fois sorti de cette partie étroite et sinueuse, la route devient plus rectiligne et plus facile, il accélère et fait parler les chevaux! Nous ne pouvons pas réagir. Une telle incompétence au volant est réellement inadmissible et à l'arrivée sur le port, tous les équipages bloqués sont venus lui expliquer ce qu'ils pensaient de lui. Même un autre équipage espagnol lui a expliqué dans sa langue qu'il pouvait s'abstenir de revenir s'il continuait à se traîner de cette manière. La liaison continue, la pression d'huile redescend mais cela reste jouable car avec le temps perdu grâce à mon copain espagnol, nous n'avons pas le temps de stopper. Sur l'autoroute, la voiture se met à chauffer et il faut rouler à 60 km/h pour rester en dessous de 110°! Nous finissons par arriver juste dans les temps! Quel bonheur de voir l'arrivée et d'être arrivé au bout du rallye. Au final, nous terminons 168 ème sur 340 équipages. Nous sommes 5 ème de notre classe. Moins bien que l'année dernière mais compte tenu des problèmes d'avant rallye et de ceux connus durant le rallye, nous sommes très heureux d'être à l'arrivée!

Mardi 2 février 2010 - Etape Commune 2éme partie - Valence - Monaco.

Ce matin, il fait bien froid mais le ciel est dégagé et bleu. Nous arrivons bien à temps au parc fermé pour permettre de chercher le problème électrique et préparer la voiture pour l'étape. Arrivé à la voiture, Pat va chercher le petit-déjeuner et je m'attaque à la voiture. Je fais le plein d'huile. Elle avait encore bien consommé durant la journée d'hier! Je tente de démarrer mais comme attendu, elle ne veut rien savoir. Je parviens à trouver quelques bonnes âmes pour pousser la voiture. Elle ne veut rien entendre et il faut la pousser longtemps pour qu'enfin, le moteur veuille bien se réveiller! Je reste au volant en attendant que la température monte et que le moteur se stabilise. Ensuite, je le laisse au ralenti et je continue à préparer les choses. Pat arrive avec quelques bons croissants et pain au chocolat. Subitement, le moteur coupe. Et plus de courant. Comment cela peut-il se faire alors qu'il tournait parfaitement. Plus de courant. C'est là que j'apprends qu'un alternateur ne charge qu'au-dessus de 1.800 tours et que comme la batterie était déjà bien faible. Elle est complètement déchargée. Bon, on sort tout du coffre, on dégage la batterie et on la relie à une batterie bien chargée. Quelques temps après, on pousse la voiture et elle redémarre. Bon comme c'est Pat qui est au volant, elle doit rester là et faire en sorte de ne pas descendre sous les 1.800 tours. Je prends la place de co-pilote. Une grande première. De toute manière, nous devons aller faire le plein et nous changerons à ce moment. Arrivé à la pompe, nous faisons le plein de super 95 car les cuves de super 98 sont vides. La midget doit avoir du super 98. Jean-Michel va faire le plein ailleurs et nous convenons que nous les attendons un peu plus loin pour faire la liaison ensemble. Après quelques temps, je vois la midget et je repars juste devant elle. Nous faisons quelques kilomètres et nous arrivons à un feu. Je constate à ce moment là que ce n'est pas la Midget. Bien joué Lodewyckx!! Pat appelle Laurent et le préviens que nous les attendons. Voilà la midget et nous partons ensemble. La route de liaison est une vraie spéciale et nous nous amusons bien. Il y a une alternance de sec, mouillé, neige et un peu de verglas. Rester attentif! Et cette seconde vitesse qui n'en fait qu'à sa tête!
ZR10 - St Nazaire le désert - Col des Guillens - Col du portail - Volvent - Col de Vache - Col des Roustans - Chalancon - La Motte Chalencon - La Charce - Col de Pommerol - Rosans - 44,59 km
La première partie est une succession de passages de cols. La route est souvent enneigée et parfois piégeuse par une alternance de neige et de mouillé en fonction de l'orientation de la route. Ensuite descente vers le hameau de Valvent, suivi de l'ascension du Col de Vache et ensuite du Col de Roustans, avant une nouvelle descente vers la Motte Chalencon. Au bas de cette descente, des spectateurs nous font signe de ralentir. Nous découvrons le virage verglacé et une voiture qui a raté le pont et se retrouve dans la rivière. Merci les gars! Ensuite arrive un passage compliqué pour garder la moyenne. La route est large et rapide, peu sinueuse et je dois faire très attention pour ne pas me laisser aller et respecter la moyenne imposée. Heureusement Pat veille au grain et me remet régulièrement au pas! Nous arrivons à La Charce pour aborder une remontée par des gorges étroites et quelques épingles vers le Col de Pommerol. La route est à nouveau en alternance entre neige, glace, mouillé et sec. Mais tout se passe bien et nous arrivons à Rosans, fin de la ZR. Nous terminons cette ZR à la 108 ème place avec 437 points.
Nous reprenons sans traîner la route par des petites routes sinueuses et d'autres avec de grandes courbes qui passent à fond. De temps à autre, l'avant part un peu mais pas de soucis, la voiture est sous contrôle. Je soupçonne que mes pneus avant sont à la fin de leur vie. Je dis à Pat qu'au CH de Eze, nous allons changer les pneus en mettant les arrières à l'avant et que les nouveaux seront montés à l'arrière pour être parfaitement équipé pour la dernière nuit. Pat me nourrit tout en défilant sur les routes quasiment désertes à vive allure. Toute l'avance que nous pouvons prendre est bonne à prendre. A l'occasion d'un ravitaillement d'essence, nous retrouvons la midget. En fait pour la Fiat, c'est ravitaillement essence et huile! Elle consomme de plus en plus d'huile, la petite Fiat. Mais Pat veille au grain en surveillant de près le manomètre de pression d'huile. Une bonne décision d'avoir fait placer ce manomètre! Et c'est ainsi que nous arrivons dans le noir à la ZR 11.
ZR11 - Villars sur Var - Massoins - Tournefort - 12,42 km
Pour le départ, il y a une longue fille d'une dizaine de voitures. 10 minutes de perdues à attendre. Heureusement, nous avons pris de l'avance sur la liaison. Une ZR courte mais se déroulant sur une route très étroite et avec de très nombreux virages. Le nom de Tournefort est absolument justifié! A partir de Massoins, direction la Chapelle St Anne et Tournefort, nous avons une succession de descente et montée, puis une descente vers l'arrivée en fond de vallée par une route étroite avec des passages en forêt. Beaucoup de travail pour le pilote mais aussi pour Pat qui doit annoncer les multiples virages qui se succèdent rapidement. Nous avons aussi le plaisir de voir à la sortie d'un virage en montée, les deux Christian ("Balta" et Delferrière) qui sont venus nous encourager. Sympa les gars de vous voir nous encourager dans cette ZR! Au final, nous avons fait notre meilleur résultat en terminant 69 ème avec 142 points. Mais il faut s'imaginer que 142 pts ce sont 14 secondes en 5 prises de temps et nous ne sommes que 69 ème! La concurrence est réellement très relevée!
Et nous voilà repartis pour une nouvelle longue liaison jusque Eze. Rien de spécial à signaler sur cette liaison mis-à-part la pression d'huile qui recommence à baisser un peu. Il faudra encore faire le complément d'huile à Eze avec le plein d'essence. Nous arrivons avec environ 1 heure d'avance au CH. Le temps de faire les pleins d'huile et d'essence, de changer les pneus, de manger un sandwich (merci Nico), de rencontrer une connaissance de Pol Gavage qui est venu nous voir et il est temps de repartir. En changeant les pneus, je découvre que j'avais des slicks cloutés à l'avant. En fait, l'intérieur des pneus est complétement lisse et il ne reste des clous que sur la ceinture externe. Nous pointons à notre heure et direction Monaco. Le début se passe bien mais une fois arrivé un peu avant Monaco, nous rencontrons une grosse circulation et c'est très juste pour arriver à temps. Nous avons quand même le temps de voir Roland Weill qui est là pour nous accueillir. Sympa Roland! Nous rangeons la voiture, nous prenons nos affaires et direction le Monte-Carlo Bay pour prendre une bonne douche, un peu se reposer et revenir sur le Port pour prendre le départ de la fameuse dernière nuit du rallye.

samedi 13 février 2010

Etape commune 1éré partie Valence - Valence

Le matin vers 8h00, je suis préoccupé car nous ne savons pas l'heure de départ et comme je ne sais pas si la Fiat va démarrer convenablement et que je dois faire l'appoint d'huile, je convainc Pat de partir vers 9h30 pour être certain et aller voir quand nous partons. Je dois aussi bloquer définitivement ma porte car les courants d'air sont insupportables et régulièrement je dois encore tenter de la fermer. Nous contrôlons que nous partons vers 12h00. Ok désolé Pat de t'avoir fait lever eaucoup trop tôt. Nous en profitons pour prendre un bon petit déjeuner. Dans le café où nous prenons le petit déjeuner, nous découvrons une photo de la Fiat, prise l'année dernière. Sympa! Je retourne dans le parc fermé. Je regarde le niveau d'huile et constate qu'il en reste très peu. Je verse un peu plus de trois litres d'huile et je referme avec notre bouchon bricolé car j'ai oublié de remettre le bouchon quand nous avons refait le plein d'huile à Monaco! Bien joué Lodewyckx. d'autant que je suis un récidiviste car lors des Classics Days à Magny-Cours en mai de l'année dernière, j'avais la même chose avec l'Alfa en contrôlant le niveau d'huile avant que Pat en reprenne la route de retour. Elle s'est étonné en cours de route que le pare-brise était rempli d'huile!
Bon, une fois cette opération réalisée, je tente de démarrer la Fiat et miracle, le démarreur prend immédiatement et la voiture démarre. Bon maintenant, trouver du tape. Nico qui a déjà utilisé plusieurs bobines pour colmater sa portière passager suite à sa rencontre malheureuse avec la Porsche jaune dans l'Echarasson, me donne un rouleu et m'explique que je peux commander du tape de la couleur de la voiture sur un site anglais. Bon conseil, j'en commanderai du blanc! Je condamne définitivement la voiture et la voilà avec un bel encadrement rouge. Cela ne choque pas trop.
Tout est ok, notre heure de départ est arrivée. Je demande à Thom de me trouver un bidon de 5 litre d'huile car les deux bidons de 2 litres que j'avais pris avec moi sont vides. Déjà 4 litres d'huile de remis dans le moteur!!!!! Cette fuite n'est pas anodine.
Départ, plein à la première station à la sortie de Valence, Thom a trouvé l'huile. Merçi Thom. Et direction avec la midget derrière nous, vers la ZR
ZR6 Les Ollières sur Eyrieux - Pranles- Commune de Creyseilles - Sarrasset - Col de Sarrasseet - La Planche - Le Benefice - St Andéol de Vals - Vals les Bains . 32,30 km
Une nouveauté, déjà très ardue en navigation. Les risques de se tromper de route sont réels. Le départ est donné à la sortie du hameau de la Cheize sur une route étroite extrêmement bosselée (la voiture rebondi de bosse en bosse) en montée à couvert avec des plaques de verglas.
On arrive ensuite ensuite sur un plateau par une route plus large à découvert. C'est là que nous découvrons une Peugeot 504 qui s'est prise un riverain de face. Les deux voitures sont mortes! Nous continuons la descente vers le village de Pranles sur une route sinueuse. C'est la que nous croisons d'extrême justesse deux fourgons de pompiers qui remontent en sens inverse vers l'accident. Et ils ne se poussent pas! Heureusement la Fiat est petite! Dés la sortie de Pranles, on attaque la descente sur Creyseilles (une toute petite route en avant gauche à la sortie d'un virage! Nombreux ont été ceux qui l'on ratée! Nous l'avions quasiment fait lors des reccos!) La route est étroite et sinueuse avec de nombreux petits ponts. Pas facile de tenir la moyenne dans une telle route étroite et tellement bosselée! De Creyiseilles jusqu'au Col de Serrasset, la route s'élargit et devient plus roulante. C'est là que nous découvrons Nico sous sa voiture occupé à bricoler. Décidément, il n'a pas de chance. Le 13 n'est pas son porte bonheur! Nous avons depuis un bon bout de temps dépassé le concurrent 188, il est bien en retard. Une fois dépassé, il s'accroche à nous avec sa berlinette. Pas certain que ce soit le meilleur moyen pour lui de rattraper son retard. Un peu plus tard, j'apperçois dans mon rétro, Nico qui arrive rapidement, il tente de rattrapper un peu son retard. Dés que je peux, je le laisse passer et il disparaît rapidement dans de beaux travers. Nous continuons au rythme de notre moyenne. Nous découvrons une voiture qui est sortie de la route et juste avant la fin de la ZR, Pat voit une voiture qui a tiré tout droit pour atterir sur le toit sous le pont qu'elle aurait du prendre. L'hécatombe continue! Nous nous arrêtons chez les contrôleurs de l'ACM pour dowloader les données du Tripy. Nous terminons 93éme avec 338 pts. Notre second meilleur résultat du rallye. Nous reprenons la route direction la ZR7, Burzet. En sortant de la ZR, à Vals les Bains, je retrouve Nico, à nouveau sous sa voiture. Il m'explique rapidement que c'est sa pompe à essence et qu'il va la raccorder directement à la batterie. Décidément, cela ne veut pas aller pour Nico!
ZR 7 Burzet - Sagnes et Goudoulet - Lachamp-Raphaël - Saint Andéol de Fourchades - Sauveille - Eyriac. 43,99 km.

Une spéciale mythique, disputée dans une version ultra-classique, par Sagnes et Goudoulet et le raccordement sur le plateau, puis des grandes courbes jusqu'à Lachamp-Raphaël pour un carrefour à gauche entre les maisons. Ensuite longue descente sur une route étroite, avec deux changements de direction à ne pas manquer. Il y a de la neige partout. La route est piègeuse car avec le vent, il y a des zones sèchez et soudain des zones neigeuses et verglacées. Pour corser le tout, souvent on découvre ces zones au sortir d'un virage. Cela corse le pilotage, sympa! Pas d'aventures spécifiques. Une ZR avec des paysages grandioses! Nous terminons 185éme avec 901 points. Une fois les données transmises, nous reprenons la route le couteau entre les dents direction le CH de St Agrève car même avec les 10 minutes (5 minutes par ZR) supplémentaires que nous recevons pour les moyennes basses, nous sommes très juste en temps. D'autant plus que le niveau d'huile baisse et que le moteur recommence à dégauger de temps à autres. L'essence est aussi juste mais pas le temps de s'arrêter. Nous arrivons juste dans la minute juste, je prends le virage sur les chapeaux de roue, comme le parking est verglacé, la voiture part un peu de l'avant, je la rattrape de justesse, évite un poteau de soutient de la tente qui abrite les contrôleurs de l'ACM, Pat gicle litéralement de la voiture et pointe juste dans les temps. Pas le temps de souffler, nous repartons directement vers la ZR8, Saint Bonnet. La pression d'huile baisse encore, l'essence est au minimum et la route est piègeuse mais il faut avancer. Nous arrivons à St Bonnet et il y a une station service. Pendant que Pat fait le plein, je remets de l'huile. Nous reprenons la route direction le départ de la ZR.
ZR8. Saint Bonnet le Froid - Saint Julien de Molhesabate - La Chalanconnière - Saint Bonnet le Froid. 24,19 km
Encore une grande classique du RMCH. Départ depuis le foyer de ski de fond, la descente le long du cours d'eau jqusqu'à la scierie est bien enneigée et verglacée mais cela se contrôle. Le reste de la ZR est également enneigée. Cela se passe bien et nous sommes surpris de constater que nous ne sommes que 135 éme avec 784 points. Il va falloir analyser cela pour comprendre. Mais une fois la ZR terminée, pas le temps de chômer et nous continuons vers la ZR 9 Lamastre. En cours de route, la voiture s'arrête complètement. Plus de courant. Très rapidement, Pat s'apperçoit que j'ai dû lors d'un saut de la voiture, avoir mon pied qui a touché le coupe-circuit. J'enclenche ce dernier et tout reprend. Heureusement que nous sommes dans une pente et je peut redémarrer la voiture en la laissant glisser en arrière. Pour le reste de la liaison, à part le fait qu'il faut ne pas traîner, bien au contraire, rien à signaler.
ZR9. Lamastre - Montmagnon - Col de Saint Genest - Gilhac sur Ormèze - Hameau de Saignole - Alboussière.
Une spéciale de moyenne altitude. Départ à la sortie de Lamastre sur une route étroite et gravillonnée en légère montée jsuqu'au Col de St Genest (709m). Ensuite une descente irrégulière à flanc de colline. A la sortie de Gilhoc, la route bifurque à gauche et s'élève sur un plateau au milieu des terres en cultures. Ensuite encore le col de Serre à 590 m avant de redescendre sur Alboussière. Juste avant le départ, je m'apperçois que je n'ai pas enlevé les caches des Oscars et que s'il fait encore plus ou moins clair, la ZR se terminera dans le noir. Une assistance est présente au bord de la route et je m'arrête pour leur demander d'enlever les caches. Merci les gars, cela nous évite de nous désangler. Le début de la ZR se passe bien et la moyenne est bien tenue. Il fait de plus en plus sombre car la fin de la journée arrive. Et c'est la que les problèmes commencent. Après avoir allumé les phares normaux, cela se passe bien. Mais après quelques minutes, l'aiguille du compte-tours commence à faire des siennes. Voilà que selon elle, le moteur est à 9.000 tours alors que je suis calmement en troisième, moyenne oblige. Bizarre!! Mais pas trop grave, je connais le moteur et je peux travailler à l'oreille. Ensuite, je constate que le tableau de bord ne s'éclaire plus complètement. Un peu après, les phares n'éclairent plus trop et subitement le moteur se met à ratatouiller. Bizarre car Pat ne me dit rien quant à la pression d'huile. Un peu après, il reprend d'un coup. Ok, on continue. Mais quelques centaines de mètres plus tard, cela recommence. Et là le pression d'huile baisse. Pat s'inquiète mais je lui explique que c'est plus un problème électrique et que c'est pour cela que la pression baisse. Le moteur coupe, heureusement nous sommes en descente, je coupe les phares et je fais reprendre le moteur. On continue, pas le temps de s'arrêter dans la ZR, on verra après. Quand je vois plus ou moins la route, je laisse les phares éteints et quand cela commence à tourner, juste un coup de phare pour prendre le virage et on éteint jsuqu'au suivant. Pas évident mais cela fonctionne. Nous sortons de la ZR avec 482 points et en 195 éme position. Sans ces problèmes, je suis certains que nous aurions fait un bien meilleur résultat. Bon nous continuons et à la sortie d'Alboussière, le moteur se coupe encore une fois. Pat est certaine que cela vient de la fuite d'huile. Je lui explique que non mais pour la tranquiliser, je rajoute de l'huile. Comme ma porte est condamnée, c'est à chaque fois Pat qui doit sortir et moi qui fait toute une gymnastique pour sortir. Sur ces entrefaits, arrivent Jean-Michel et Laurent. Ils s'arrêtent et nous demandent quel est le problème. J'explique que c'est un soucis électrique avec les phares. Une des assistance du Team Loos, nous propose gentillement une batterie mais cela ne résoudra pas le problème et en plus nous sommes justes pour rentrer dans les temps au CH. Nous les remercions, ils partent et Jean-Michel, Pat et Laurent poussent la voiture. Au bous d'un certain temps, elle reprend et je roule un peu avec. Jean-Michel et Laurent remontent dans la midget et prennent Pat sur le capot pour rejoindre la Fiat. Surtout ne pas caller! Je ne retrouve pas mes lunettes! Dans la précipitation, elles ont dû tomber. J'espère dans la voiture mais pas le temps de chercher, nous verrons bien. Pat me donne ses lunettes. Cela aide! Laurent qui a pris le volant de la Midget, passe devant et je le suis sans phares. Il est mes yeux comme je l'ai été pour lui la nuit dernière. Le soucis est que ce n'est pas l'autoroute comme hier mais une longue petite route super sinueuse. Je lui colle aux fesses et ce n'est qu'en extrême nécessité que j'allume les phares. Nous rejoignons une Austin Healey norvégienne et celui-ci s'accorche au duo, un peu surpris de voir la Fiat sans phares. Nous arrivons au CH à Tournon sur Rhône. Comme nous avons reconnu et que la ville est éclairée, je passe devant. Je plonge vers le parking mais je ne vois pas que la bordure est très haute. La pauvre Fiat fait un gigantesque bond. Pat n'est pas heureuse mais désolé, sans éclairage pas facile de voir. Nous fonçons vers le CH car nous sommes vraiment juste pour pointer à temps. Pat se désangle et jaillit de la voiture pour aller pointer à l'heure car c'est un peu n'importe quoi et certains concurrents bloquent l'arrivée vers la table de pointage. J'arrive finalement à me faufiller et je reprend Pat. Nous avons réussi à pointer dans les temps! Merci Jean-Michel et Laurent et Pat.
Nous attendons la Midget et nous repartons vers Valence pour la fin de l'étape. La midget est encore mes yeux, mais la route est plus rectiligne et éclairée. Dans Valence, nous repassons devant car nous avons reconnu et nous connaissons la route. Arrivé juste avant le Champ de Mars, le feu passe au rouge. Pas de chance. Je tente de tenir le moteur tournant mais à un moment, il se coupe. Pat sort de la voiture et fait signe aux automobilistes qu'ils doivent nous éviter et elle tente de me faire de la place pour que je puisse me laisser glisser en arrière. Un policier vient gentillement à la rescousse et la vue de l'uniforme aide énormément. La voiture redémarre, Pat remonte dedans et nous roulons les 300m restant. Nous sommes dans les temps. Ouf, l'étape est terminée! Plus le courage de chercher l'origine des problèmes électriques. Nous rangeons la voiture, Pat va voir notre heure de départ pour demain matin et direction l'hôtel. Une bonne douche et nous sommes prêt à retourner au Bistrot des Clercs. Nous arrivons là et madame Chabran s'étonne de nous voir car certains membres du team ne sachant pas attendre, se sont présenté au Bistrot et on réclamé la table du team. Pas sympa les gars. D'autant que nous apprenons que ces membres du team ont été très impatients et peu sympa avec madame Chabran. Pat et moi qui connaissons bien madame Chabran, ne sommes pas heureux et nous le faisons savoir à ces impatients et peu enclin dans l'esprit du team! Heureusement, on nous prépare une nouvelle table et nous passons une nouvelle super soirée!
Retour à l'hôtel et nous nous endormons rapidement. Heureusement, nous partons demain vers 12h00 et donc nous pouvons envisager une longue nuit reposante.

Etape de classement Monaco-Valence Dimanche 31 janvier 2010

Durant le repas de samedi soir, la rumeur circulait déjà mais en ce dimanche matin, elle est confirmée, les ZR 2 et 3 sont annulées. Il y a beaucoup de neige, les autorités locales étaient d'accord pour faire passer les chasse-neige mais des écolos pure et dur s'y opposent car selon eux la neige doit rester inviolée!!!!!! Nous sommes conscient de la nécessité de prendre soin de notre planète et c'est la raison pour laquelle, nous rachetons nos émissions de CO2 à la société CO2 Logique (ce sera un prochain sujet sur le blog) mais faut pas être aussi borné que cela! En tous les cas merci à ces écologistes rétrogrades et bornés. Dommage aussi car la ZR3 avec le col de Fontbelle s'annonçait être très sélective et nous avions particulièrement soigné nos reconnaissances. Du coup, nous n'aurons au menu de la journée qu'une très longue liaison de plus de 170 km nous menant de Monaco au CH de Tallard à l'hôtel Arizona. Il faut dire que la route de liaison dans sa première partie est absolument extraordinaire et après avoir dépassé quelques voitures lentes, nous nous amusons comme des petits fous avec la midget 301 derrière nous (en fait elle est tellement près que certains automobilistes ont du croire qu'il n'y avait qu'une voiture! Mais avec Jean-Michel au volant aucunes craintes!) Un petit soucis commence à apparaître sur la voiture, la deuxième rentre difficilement quand je suis en freinage en descente. Il faut s'y reprendre à quelques fois et c'est gênant pour l'efficacité. Mais on fait avec. Après de superbes routes, nous avons tout un tronçon de route nationale et départementale qui n'apportent rien mais par faute des annulations, il faut bien passer par là. Avant le CH de Tallard, nous sommes placés dans un pré-parc où nous allons changer les pneus arrières car les prochaines ZR sont annoncées verglacées et enneigées. Nous arrivons enfin au CH et cela nous permet de retrouver les propriétaires de l'hôtel Arizona. Leur accueil est toujours aussi sympathique et nous en profitons pour manger un bon sandwich avant d'attaquer les deux dernières ZR de la journées, que nous allons faire de nuit. L'avantage des vitesses lentes est que la matin, nous partons relativement tard mais par contre nous roulons souvent de nuit et rentrons tard au parc fermé!
ZR4: Ventavon-Col de Faye - Savournon - Le Sarret - Chabestan. 18,79 km
Ascension par une longue montée du Col de Faye, avant d'attaquer la descente sur Savournon avec changement de direction à angle droit, puis remontée en quelques lacets serrés sur le plateau qui conduit jusqu'à l'arrivée à Pont de Chabestan. Peu de neige au rendez-vous. Une moyenne pas trop compliquée à atteindre, pas d'incident et au final une 123ème place avec 232 pts de pénalité (1 point de pénalité par 1/10 de seconde) au cumul des différents points de contrôle cela correspond à 23 secondes! Cela montre le niveau élevé des concurrents!
Ensuite nous reprenons la route pour rejoindre la ZR 5. De la neige et un peu de verglas au programme de la liaison. Mais rien de bien grave.
ZR5: La Cime du mas -Col de Carri - Col de l'écharasson - St Jean en Royans. 23,05 km.
Départ donné de la Cime du Mas (900m) avec pour débuter l'ascension du Col de Carri (1220m) suivie de celle du Col de l'Echarasson (1146m) sur une route forestière qui est fermée durant l'hiver et assurément enneigée. La fin de la spéciale est une longue descente rapide sur une route large et au bon revêtement.
Tout se déroule bien au début. Le début de l'Echarasson se passe également bien malgré la neige souvent verglacée. Mais à la fin d'une descente enneigée et verglacée, nous sommes arrêtés par un concurrent (une Porsche jaune) qui est sortie de la route et qui est tractée par un 4x4. Ce n'est pas normal d'être ainsi bloqué par le remorquage d'un concurrent. Il faut normalement attendre le passage de tous les concurrents. Mais nous apprendrons à Valence que nous avons eu plus de chance que Nico et le concurrent n°300. En effet, il n'y avait aucune signalisation de la sortie de route de cette Porsche jaune et Nico l'a découverte en entrant dans le virage. Bien trop tard et la conséquence est qu'il a été incapable de l'éviter. Résultat la portière droite enfoncée ainsi que la bas de caisse. Pour le concurrent 300, ce sera la même absence de signalisation et l'aile avant droite enfoncée. Avec notre numéro 302 et après deux accidents, il semble que ce concurrent ait enfin compris la nécessité de signaler sa présence! Je ne comprends pas comment des gens aussi inconscients peuvent encore exister dans un rallye comme le RMCH. Un déclassement immédiat devrait être déclaré. Ensuite, j'ai tenté de rattraper un peu de temps perdu avec pour conséquence une petite excursion dans une échappatoire. Rien de grave, un spectateur est présent (je constaterai qu'un photographe aussi car nous avons reçu la photo) mais qui a mis un peu de temps à réagir pour nous pousser car bien entendu, notre super démarreur ne veut rien entendre. Dans la descente, j'attaque en faisant de ne pas dépasser la moyenne de plus de 30 km/h car Tripy veille! Au final, nous terminons 225ème avec 3482 pts. Mais avant cela, nous avons eu une certaine chaleur. En effet, au premier classement de cette ZR, nous avons été pénalisé de 20.000 pts en plus des points de pénalité mentionnés. Pourquoi? Au départ, nous ne comprenons pas. En analysant, nous constatons que sur les 5 points de contrôle, nous avons un temps aux 1er, second, quatrième et cinquième mais que pour le troisième, nous n'avons pas de temps. Les organisateurs ont donc en premier lieu conclu que nous avions raté ce point de contrôle et nous ont infligé la pénalité de 20.000 pts. Nous avons bien entendu déposé une réclamation à ce sujet. Pas facile car dans un premier temps, ils nous ont demandé de justifier de notre présence à ce point de contrôle! Nous leur avons expliqué que dans l'Echarasson, il n'y avait qu'une seule route et qu'en plus après 12 participations, Pat ne pouvait pas avoir raté la route forestière (ce que certains ont fait pour prendre la ZR à l'envers comme notre ami Jean-Michel ou n'ont pas osé prendre la route forestière en constatant que le Col est fermé, mais il s'agissait de concurrents disputant leur premier RMCH) Au final, ils ont reconnu que c'est le système Tripy qui nous a perdu et la pénalité nous a été retirée. Mais il a fallu attendre mercredi matin pour que tout soit réglé!
Nous reprenons la route vers Valence pour atteindre le CH de St Nazaire en Royans à la base nautique. Il fait de plus en plus froid dans la voiture car avec le jeu de la garniture de porte, am porte s'ouvre encore un peu et le vent s'engouffre dans la voiture. Je décide que dés demain, je colmate la porte avec du tape et je rentrerai et sortirai par le côté passager. Nous sommes étonnés d'être les seuls à descendre pour aller prendre une boisson et un bout de cake que le comité local a gentiment préparé. Il semble que durant toute la journée, cela a été le cas. Nous retrouvons Jean-Michel et Laurent qui nous racontent qu'ils ont pris la route du col de l'écharasson à l'envers et qu'ils se demandaient pourquoi, il y avait des "imbéciles" qui arrivaient en face. Au départ du CH, la midget ne veut plus démarrer, elle en panne de batterie. Nous reprenons la route devant elle et ainsi elle peut nous suivre jusqu'à Valence avec juste ses feux de position. Nous arrivons vers 21h30. Juste avant que nous arrivions, nous découvrons un message de l'hôtel des Commerçants nous annonçant qu'ils ont un désistement et que nous pouvons disposer d'une chambre chez eux. Pat appelle immédiatement mais malheureusement devant notre silence, ils ont reloué la chambre. Nous n'avions rien entendu dans la voiture! Bon tant pis, ce sera l'hôtel Etap. Pas le pied, loin de là mais les places sont chères pendant le RMCH et pas facile de trouver des chambres libres dans de bons hôtels car elles sont réservées d'années en années! Je réussis à me mettre la réceptionniste à dos car je lui explique qu'il est hors de question de prendre le petit déjeuner synthétique qu'elle tente de nous convaincre de prendre. Son argument est que ce n'est pas cher! Encore heureux au vu de la qualité et du cadre de la "salle" de petit déjeuner! Bougonnant et râleur comme je peux l'être à certain moment, nous allons rejoindre le Bistrot des Clercs pour y prendre un repas de qualité! La soirée se passe très bien et cela aide à faire passer la pilule de l'Etap hôtel! Nous rentrons vers 01h00 du matin mais heureusement, nous ne repartons le lendemain que vers 12h00. Je ne suis pas très rassuré car nous n'avons pas été voir notre heure de départ.

vendredi 5 février 2010

Etape de Concentration 29/01/10 - 30/01/10

Nous voilà enfin dans le vif du sujet! Après toutes les péripéties d'avant départ, nous espérons que maintenant tout se passera pour le mieux et que nous avons mangé notre pain noir. La route nous amène sans encombre vers Langres, le premier CH (contrôle horaire). Nous roulons de concert avec la midget 301 et cela se passe très bien. Nous arrivons un peu en avance et nous avons le temps de manger une bonne soupe et un peu de charcuterie que les bénévoles locaux nous ont préparé. Un grand merci à eux pour l'accueil chaleureux. Nous reprenons la route et cela commence à se corser car la neige tombe de plus en plus fort et la route est totalement enneigée. Mais toujours en tandem avec la midget, nous nous amusons bien et en contrôlant quelques petites glissades et quelques belles montées de cols, nous arrivons en avance au CH de Champagnole. Tout se passe pour le mieux et notre super Fiat se comporte super bien. Nous repartons en direction du prochain CH qui est à Chambery. Quelques kilomètres après, alors que tout se passait bien et que nous avancions à près de 90 Km/h sur 15 à 20 cm de neige, la Fiat se fait prendre dans une ornière, la roue arrière droite sort de la route, s'enfonce et nous envoie en tête à queue de l'autre côté de la route! Heureusement nous ne touchons rien et après l'avoir sortie de la neige épaisse, poussée pour la démarrer car le démarreur refuse tout service (heureusement, nous sommes en pente) et 5 minutes plus tard, nous sommes repartis. Les conditions sont de plus en plus difficiles, les routes de plus en plus sinueuses et toute la concentration est nécessaire pour garder la voiture sur la route, tout en tentant de respecter la moyenne de 50 Km/h pour rentrer dans les temps. Nous arrivons à l'entrée de Chambéry et je demande à Pat où nous devons nous rendre. Elle me répond "le parking Norauto". Ok, et c'est où? Elle me répond qu'elle ne sait pas et qu'elle n'a pas reçu d'itinéraire pour y arriver. Je lui explique que cela n'est pas normal. Elle me dit que c'est pourtant comme cela. La tension monte un peu mais nous sommes à la bourre et nous demandons notre chemin. Une personne très sympathique à cette heure très matinale, nous explique la direction à prendre. Nous cherchons et à un moment, Pat me dit qu'elle s'excuse car elle vient de retrouver l'itinéraire qu'elle avait reçu pour nous rendre au CH. Ok, nous sommes à égalité de bêtises (un hors-piste pour moi et un oubli pour elle). Résultat, nous pointons 10 minutes en retard au CH de Chambéry. Nous convenons que nous sommes tous les deux responsables de la moitié du retard. Nous retrouvons la 301 qui a aussi pointé en retard. Ils ont aussi été dans le mur de neige sans dégâts mais avec une prise de retard aussi. Nous repartons et les incidents sont oubliés. Direction St Pierre de Chartreuse pour un CP, nous connaissons, nous avons été skier, là-bas l'année dernière et nous y avons logé lors des reccos. J'aime cette région (un souvenir de mes nombreuses années chez Rossignol). Les conditions sont toujours difficiles et dangereuses. En plus, nous sommes cours en essence. A un moment, nous découvrons une station ouverte au beau milieu d'un petit village avant St Pierre de Chartreuse. Nous faisons le plein et nous sommes rejoins par l'MG de Nicolas et Golli. Ils ont aussi du retard car ils sont partis 10 minutes avant nous. Ils repartent aussitôt. Nous les suivons un peu après. Je les rattrape sur la neige et un peu avant St Pierre de Chartreuse, Pat me demande de ne pas trop les coller car on ne sait jamais. Dans une descente se terminant par un virage 90° gauche, je freine pour laisser de la distance. Erreur funeste, la voiture tire tout droit dans le mur de neige. Impossible de la faire tourner! Nous sommes bien plantés! Nous sortons de la voiture et sortons la pelle à neige. Un local, que nous avions dépassé un peu plus avant et qui avait sa voiture couverte de neige avec juste la partie conducteur sur le pare-brise dégagée, nous apostrophe en disant qu'en roulant comme cela, ce n'est que normal! Encore un frustré! Un concurrent en Alpine 310 passe mais qu'elle n'est pas notre surprise de le voir revenir quelques minutes après, s'arrêter et sortir aussi la pelle. Ils nous dira qu'il a fait demi-tour en prenant conscience qu'il y avait une femme dans la galère ... Il reste de vrais gentlemen! La 301 qui était derrière nous s'arrête aussi et nous aide à sortir. Arrive un chasse-neige! Jean-Michel demande au conducteur de pouvoir attacher notre corde et de tirer la voiture. Le conducteur rechigne un peu mais Jean-Michel ne lui laisse pas trop le choix et 30 seconde plus tard nous sommes sortis du trou. Nous donnons 10€ au conducteur du chasse-neige et tout le monde repart! Nous avons perdu environ 15 minutes dans cette aventure. Pas fier, Lodewyckx avec deux hors-piste! Nous reprenons l'attaque pour arriver à Gap au prochain CP (contrôle de passage). Nous perdons beaucoup de temps entre Grenoble et Gap. Il y a une circulation dense et les conditions difficiles font que les automobilistes n'avancent pas et nous bloquent! L'entrée de Gap est complètement embouteillée. Nous pestons et encore plus quand nous arrivons au CP de Gap pour constater que le CP est partit. Nous sommes environ 50 voitures dans le cas. Nous prenons injustement 10.000 points de pénalités alors que nous sommes passés par le CP mais que les responsables du CP en avait marre d'attendre! Ayant fait le plein sur place, j'ai tenté avec le ticket de démontrer aux responsables de l'ACM que j'étais bien passé au CP mais rien n'y fait. C'est assez injuste car en partant dans les petits numéros, même avec un gros retard, le concurrent passera quand le CP est présent et sans pénalisations. En partant comme nous avec un gros numéro, nous sommes pénalisés!
Pat fait un rapide calcul, il reste un peu plus de 80 km et un peu plus d'une heure pour arriver avant la mise hors course au CH de St André les Alpes. Ok, je reprend le volant et j'attaque. Nous voyons certains concurrents qui n'hésitent pas à prendre l'autoroute! Cela explique que nous ayons dépassé régulièrement certains concurrents sans jamais qu'ils nous dépassent. Certains en voyant les conditions, n'ont pas joué le jeu et c'est triste. Dommage que le système de suivi GPS, n'ait pas été monté dés les villes de départ! Nous ne voulons pas tricher et respecter les règles. Heureusement, il n'y a plus trop de circulation et nous arrivons quelques minutes avant la mise en course. Super! nous continuons! Nous nous dirigeons vers la ZR 1, La Bollène Vésubie - Peira-Cava - Le Tournet - Col St Roch - Lucéram et un peu plus de 32 Km avec le passage du célèbre Turini. La moyenne est la même pour les moyennes hautes et basses, 47,2 Km/h. Cela se passe bien, les épingles s'enroulent bien et nous sommes dans les temps. J'arrive derrière un riverain qui est dans la spéciale avec sa Renault Scénic. Je tente de le dépasser, il commence à prendre toute la route et à ralentir. Réellement désolant de voir une telle attitude! Nous perdons du temps! Arrive un virage serré à gauche et nous découvrons qu'un concurrent avec une Coccinelle s'est pris un 4x4 de face. Les deux véhicules sont en mauvais état. Mon riverain toujours aussi borné tente de placer son véhicule pour bloquer toute la route. Heureusement la Fiat est petite et j'arrive à me faufiler et à reprendre tambour battant la ZR. Au sommet, nous passons avec 30 secondes de retard! Merci monsieur le riverain! Nous continuons à attaquer et nous rattrapons le retard mais à un moment, dans un virage droit, ma portière s'ouvre toute seule, je la rattrape et la ferme mais au virage suivant, elle s'ouvre à nouveau. Bon nous allons continuer comme cela. Tous les virages à droite, la porte s'ouvre et les virages à gauche, elle se referme!!!!!!! Cela a valu une belle frayeur à une conductrice, venant de face et qui m'a vu débouché d'une épingle droite avec la porte ouverte. J'ai eu juste le temps de la refermer en passant à côté de la voiture. Malgré cela, nous arrivons à revenir plus ou moins dans les temps. Arrivé à Lucéram, nous attaquons au maximum pour arriver dans les temps à Monaco. Nous y arrivons tout juste. Mais pendant cette attaque, Pat me signale que lorsque je freine pour les virage droit, la pression d'huile descend. Pas le temps de voir ce qui se passe mais ce n'est pas normal. Nous verrons cela une fois arrivé au parc fermé sur le port de Monaco. Super, nous y arrivons et nous sommes heureux de faire partie des rescapés après toutes les péripéties d'avant départ et durant ce parcours de concentration. Un excellent repas et une très bonne nuit à l'hôtel Fairmont, nous permettent de reprendre la route pour l'étape de classement Monaco-Valence!

Les préparatifs et le départ

Vendredi matin, le 29 janvier, après une bonne nuit et un bon petit déjeuner, nous allons voir la Fiat sur le parking du Novotel. Je tape sur le démarreur et je tente de la démarrer. Miracle, elle démarre directement. Allez comprendre quelque chose! Nous nous rendons sans encombre au Parc des Expositions de Reims et nous allons rejoindre les autres voitures du team ART. Nous nous rendons au contrôle administratif, tout se passe pour le mieux. La pose des numéros, de la ville de départ et le nettoyage de la voiture peut commencer. Une fois tout terminé, nous sommes prêt pour aller au contrôle technique. Je tente de démarrer la voiture. Le démarreur prend mais le moteur ne veut pas démarrer! J'enlève les bougies, je les nettoie, les sèchent et je retente un démarrage. Rien à faire, elle ne veut pas prendre. Pascal arrive à la rescousse mais sans plus de succès. Nous décidons de passer le contrôle technique en poussant la voiture. Le contrôle se passe sans problèmes. Nous allons déjeuner pour tenter de nous détendre un peu mais le stress est là et nous nous demandons pourquoi, le moteur ne veut pas démarrer. Vers 14h00, nous sortons la voiture et tractée par le véhicule d'assistance de Kronos, la voiture démarre. La conclusion est que si le moteur de prend pas immédiatement, il faut démarrer en poussant. En effet, le démarreur n'étant pas des plus fringuant, vide la batterie très rapidement. Nous apprenons que le second démarreur est réparé et qu'il arrivera à Reims dans la soirée.
Entre temps, nous retrouvons aussi Jean-Michel et Laurent les concurrents de la 301 avec qui nous avons eu de nombreux contacts téléphoniques avant le départ.
Nous avons également eu un journaliste qui suite à la découverte de notre blog, a décidé de réaliser un article sur notre équipage et sur la voiture. Cet article paraîtra le samedi matin dans la journal local. Sympa!
Vers 16h00, nous prenons en convoi, la route vers la mairie de Reims. En cours de route, encore une grosse chaleur. Le concurrent devant nous, pile sur ses freins sans raison apparente. Je pile aussi en catastrophe, les roues glissent sur les clous et je m'arrête à 3 cm du pare-choc du concurrent précédent. Dans mon rétro, je vois Jean-Michel qui se jette vers le trottoir pour m'éviter. Il me dira après qu'il est passé à quelques mm de mon arrière. Bon tout se termine bien, mais cela pourrait s'arrêter en termes de stress!
En attendant, le départ, nous rencontrons Fons, propriétaire de restaurant "De Kuyper" à Vilvoorde et nous lui expliquons en détail, la voiture, les notes, ...
Réception à la mairie, nous nous changeons dans les toilettes pour mettre les sous-vêtements chaud pour affronter les températures négatives de la nuit (le chauffage n'est pas le fort de la Fiat!) et nous retournons à la voiture pour constater qu'elle démarre sans soucis! On va pas se plaindre!
Nous arrivons sur le podium, il est un peu plus de 19h00 et nous voilà partis pour 20 heures de route jusqu'à Monaco. Les prévisions météo ne sont pas alléchantes, ils annoncent de la neige à partir de Langres.

Les ennuis continuent et la course contre la montre aussi

Jeudi matin, pendant que Pat réalise les dernières courses avant le départ, moi, je m'occupe de tous ranger dans la voiture. Vers 12h00 tout est prêt et je tente de démarrer la voiture. Elle ne veut rien entendre. Je tente de taper sur le démarreur mais cela ne change rien. Nous tentons de mettre les câbles avec une de nos Minis mais toujours en vain. En désespoir de cause je téléphone à Kronos, qui professionnel comme toujours, nous envoie Pascal et Benoît pour tenter de diagnostiquer la panne. Quand ils arrivent, ils tentent de démarrer la voiture, rien à faire. La décision est prise de la tracter pour tenter de la faire démarrer. Cela fonctionne. Diagnostic, c'est le démarreur qui est mort. Mais aller trouver un démarreur pour la Fiat un jeudi après-midi, c'est pas évident. Nous nous rendons chez IAC Vilvoorde qui n'a rien de disponible mais nous donne l'adresse d'une société qui répare les démarreurs. Je les contacte mais il me disent qu'au plus tôt, ils pourraient réparer le démarreur pour vendredi soir. Trop tard, nous prenons le départ, vendredi soir à Reims. Nous rentrons à la maison et nous retrouvons Pascal occupé à monter un démarreur que Pat a retrouvé dans la cave. Mais pas de chance, il ne fonctionne plus. Pat se rappelle alors d'un magasin spécialisé dans les pièces de Fiat. En passant par les renseignements, elle finit par contacter la personne en question. Ce dernier lui explique qu'il n'a plus son magasin et qu'il a tout vendu à un gars de Charleroi. Il finit par retrouver les coordonnées de ce garagiste et nous le contactons. Il nous assure qu'il a certainement un démarreur de Fiat 850 mais qu'il doit voir le modèle. Après réflexion, nous décidons que Pascal et Benoît vont tracter la Fiat jusque Charleroi et que Pat et moi, nous allons les rejoindre avec la Mini. Comme cela nous gagnons du temps. A Charleroi, nous tombons sur une vraie caverne d'Ali Baba remplie de pièces de Fiat 500 et 850. Il trouve de nombreux démarreurs mais aucun ne possède les bonnes attaches! Il finit par démonter notre démarreur et à un moment, nous dit que ce démarreur est bon et que nous pouvons le remonter. Sceptique, Pascal remonte le démarreur et miracle la voiture démarre. Nous quittons Pascal et Benoît qui remontent chez Kronos avec la Mini et leur voiture. Maintenant, c'est direction Reims. Il est 18h00, nous devrions y être vers 20h30. La route se passe bien, le moteur tourne bien, rien à signaler d'anormal! Nous arrivons à Reims, juste à temps pour le repas. Pat me demande de tenter de redémarrer la voiture et nous entendons le bruit caractéristique du démarreur qui ne prend pas. Tant pis, nous décidons de ne rien faire et de voir demain matin. Au pire, nous pousserons pour la démarrer. Nous sommes accueillis par de nombreuses questions et nous découvrons que beaucoup de personnes ont suivi nos péripéties sur notre blog. Cela fait plaisir et nous donne encore plus de volonté de prendre le départ demain.

jeudi 28 janvier 2010

Suite des évènements

Lundi matin, c'est le stress dans l'attente de l'appel de Kronos. Vers 11h00, Kronos m'appelle et m'explique qu'un coussinet est fondu et que la bielle est bleuie et donc abîmée. Ils ne comprennent pas pourquoi car la pompe à huile est intacte et le reste du moteur est comme neuf. C'est vrai, il n'a roulé que 3.000 Km depuis sa préparation. Kronos m'explique, qu'ils veulent faire intervenir le préparateur car ce n'est pas normal que ce moteur connaisse une panne pareille après un si faible kilométrage. Nous décidons que je viens chercher le moteur et que je le conduirai chez le préparateur dans les environs de Dusseldorf. Vers 12h00, je suis chez Kronos. Je constate les dégâts et nous chargeons le moteur dans la Mini Clubman. Après un petit 200 Km, je suis vers 14h00 chez le préparateur qui heureusement parle bien anglais car je ne maîtrise pas trop l'allemand. Il regarde le moteur et ne comprend pas bien ce qui s'est passé. Le moteur est en parfait état et en plus il n'y a que ce coussinet et cette bielle qui sont sérieusement abîmes. Je lui explique encore qu'il y a urgence car il faut récupérer le moteur mardi soir pour le remonter mercredi car nous partons jeudi pour Reims. Il me dit qu'il va faire de son mieux pour y arriver. Il a suivi les résultats de la Fiat lors du RMCH 2009.
Un peu inquiet devant la certaine nonchalance du motoriste, je rentre chez Kronos. Là-bas, je fais le point et nous décidons de téléphoner au préparateur pour lui mettre encore une certaine pressions et lui préciser à nouveau, nos impératifs de temps. Il semble avoir compris et nous explique qu'il nous dira exactement quoi mardi matin. Au vu de cela, la décision est prise que je conduis l'Alfa-Roméo 2000 GTV chez Kronos pour qu'il la prépare pour remplacer la Fiat au cas où. Pat avait déjà contacté l'ACM pour voir si nous pouvions envisager de remplacer la Fiat pas l'Alfa. Nous devons envoyé tous les renseignements sur cette dernière et le comité de sélection prendra une décision sur cette base. Donc Pat va envoyer mardi matin la demande officielle à l'ACM. Lundi soir, je tente au maximum de rassurer Pat qui est franchement inquiète et imagine déjà que nous ne pourrons pas partir. Nous continuons à travailler sur les notes pour être fin prêt.
Mardi matin, j'attends l'appel de Kronos qui me confirme que le préparateur devrait avoir terminé pour la fin de la journée mais il appelle dans le courant de l'après-midi. Peu après, nous recevons la réponse de l'ACM. Si la Fiat ne peut réellement pas prendre le départ, ils acceptent l'Alfa. Bonne nouvelle, nous sommes certains de partir.
Vers 16h00, Kronos m'appelle pour confirmer que le moteur sera prêt à la fin de la journée. Je peux aller le chercher. Le temps de me préparer, le motoriste m'appelle pour confirmer que le moteur est prêt. Je lui confirme que je serai vers 18h00 chez lui. Il me précise que je dois lui payer la facture à l'enlèvement du moteur. Je lui répond qu'il est bien gentil mais que cela doit se traiter entre Kronos et lui-même et qu'en plus, je trouve qu'il y a un soucis dans le fait que ce moteur ait cassé si vite et de cette manière. Il prend contacte avec Kronos. Ceux-ci m'appelle sur la route pour me demander de venir chercher le chèque de la facture. Ok, je branche la Mini direction Kronos. Après ce petite détour, nous reprenons notre chemin vers Dusseldorf et ses environs. J'arrive là-bas vers 19h30. Le motoriste m'explique que le moteur est parfaitement réparé. Il pense qu'un problème est apparu lors de la vidange mais je sens bien qu'il tente de se disculper en rejetant la faute sur Kronos. Il exclu absolument la possibilité d'un défaut dans l'acier ou d'un serrage un peu fort de la bielle. Il a fait un mode d'emploi détaillé pour la mise en route du moteur et conseille d'utiliser de l'huile 20-50 alors que l'année dernière, il a recommandé de la full synthétique 10-60. Va comprendre!
Le moteur est chargé dans la Mini et retour chez Kronos. Vers 22h00, le moteur est déchargé chez Kronos. Mercredi, dés 8h00, le remontage du moteur dans la voiture va débuter. De retour, à la maison, je relis une dernière fois les notes et à 2h00 je peux enfin rejoindre mon lit.
Mercredi midi, Kronos me prévient que le moteur est remonté, qu'ils attendent un nouveau filtre à air pour toute sécurité et que la mise en route se fera début d'après-midi. J'arrive chez eux vers 14h00. La livraison du filtre se fait attendre mais en attendant, le travail ne manque pas. Montage du manomètre de pression d'huile, réglage des portières, réglage de la course de la pédale d'embrayage, placement du crochet pour les "Mickey", ...
Vers 16h00, le filtre arrive enfin, le temps de la placer et la procédure de mise en route peut commencer. On fait tourner le moteur sans les bougies pour faire monter la pression d'huile et répartir celle-ci dans le moteur. Bonne nouvelle, la pression monte rapidement. On place les bougies et le moteur s'ébroue avant de rugir. Cela fait du bien de l'entendre fonctionner parfaitement. Le réglage de l'avance se fait, le ralentis est réglé. Tout semble bien fonctionner.
Jean-Claude Legros, d'ICM, arrive sur ses entre faits pour placer les décorations sur la voiture. Le timing est parfait. Une fois parée de ses supers décorations, je démarre le moteur sans problèmes. Au moment de partir, je me dis que je n'ai pas essayé les gicleurs d'eau sur le pare-brise. Je fais vite le test et nous constatons que les carrossiers ont monté ceux-ci à l'envers et que c'est le capot qui est arrosé. Nous voulons le tourner de 180° et à notre grande surprise, il se détache. En fait l'écrou de serrage est absent et les carrossiers ont collé les gicleurs. Bon, une fois placé à l'endroit, nous recollons les gicleurs. Après, ce dernier avatar, je quitte Kronos vers 20h00 et je constate qu'il a un peu neigé. Super, on va pouvoir s'amuser!
La Fiat va super bien, le moteur tourne rond, la pression d'huile est de 4,5 Bar, les baquets sont parfaits. Juste la température d'eau qui ne monte pas au-dessus de 60°C. Mais c'est connu et je vais devoir mettre le cache sur le radiateur pour l'aider à monter en température. Que demander de plus! Arrivé à Louvain-La-Neuve, à un rond-point, la voiture cale. Je tente de redémarrer en vain. Au secours, cela n'arrêtera pas. A ce moment, je me dis que je vais appeler Kronos pour qu'ils terminent l'Alfa et nous partons avec elle. Marre des caprices de mademoiselle Fiat! J'appelle Pat pour qu'elle vienne me dépanner car je n'ai aucun outils avec moi. Je laisse un message à Kronos. Au bout de 10 minutes, je commence à réellement avoir froid. Je tente de démarrer et surprise, le moteur reprend sans trop de problèmes. Je préviens Pat qui peut faire demi-tour. En effet, je rentre aisément à Vilvoorde. Arrivé à la maison, Pat vient voir et est enchantée d'entendre le moteur ronronner où rugir selon le niveau de l'ouverture des gaz. Nous décidons de couper le moteur et de le redémarrer. Il ne veut pas reprendre. Ok, c'est à chaud qu'il fait des siennes. Je pense qu'il s'agit d'un problème d'avance à l'allumage. L'assistance de Kronos réglera le problème à Reims.
Nous pouvons commencer la préparation de tout ce qu'il faut embarquer pour partir demain début d'après-midi vers Reims.
Voilà une belle course contre la montre. Grâce au professionnalisme de Kronos, nous avons pu relever le défi de prendre le départ malgré la casse du moteur vendredi. Un grand merci à Kronos, Benoît, Pascal et Julien.
Merci à Jean-Claude Legros pour ses autocollants et la belle décoration de la Fiat.
Enfin merci à tous les messages d'encouragements, de soutient que Pat et moi avons reçu. Cela nous a fortement touché et nous allons tout faire pour réussir au mieux ce RMCH 2010.
Vivement demain jeudi à Reims!

lundi 25 janvier 2010

Quelques infos et statistiques à propos du RMCH 2010

A quelques jours du départ du RMCH 2010, je profite de l'attente du verdict des problèmes de notre super petite Fiat, pour vous apporter quelques informations et statistiques à propos du rallye.

Le départ du RMCH sera donné le 28 janvier 2010 pour les concurrents quittant de Copenhague et le 29 janvier 2010 pour tous les autres.

340 équipages participent à l'épreuve dont:

43 au départ de Bad Hamburg

60 au départ de Barcelone

24 au départ de Copenhague

93 au départ de Reims

120 au départ de Turin.

40 marques de voitures sont représentées:

26 Alfa-Roméo, 30 Alpine Renault, 2 Audi, 3 Austin, 4 Austin Healey, 1 Authi 1, 3 Autobianchi, 1 BMC, 25 BMW, 8 Citroën, 1 Daf, 3 Datsun, 1 DKW, 10 Fiat, 21 Ford, 1 Honda, 3 Innocenti, 3 Jaguar, 25 Lancia, 1 Lotus, 1 Matra, 1 Mazda, 9 Mercedes Benz, 5 MG, 5 Morris, 3 NSU, 14 Opel, 9 Peugeot, 3 Polski Fiat, 55 Porsche, 17 Renault, 5 Saab, 1 Steyer Puch, 1 Talbot, 2 Toyota, 5 Triumph, 11 Volkswagen, 14 Volvo et 1 VW Porsche.

Etape de concentration: Reims - St andré les Alpes

Secteur Reims - Brienne le château (CP) - Langres

Distance: 214 km

Départ de Reims de 18h52 à 20h54 le 29/01/2010

Temps idéal: 4h10

Prévision météo à Reims le 29/01/2010 le soir: Nuageux, froid et chutes de neige. Vent de 14km/h du Nord Ouest. Température minimale: -3°C

Prévision météo à Langres le 29/01/2010 le soir: Couvert, froid et chutes de neige. vent de 11 km/h du Nord Ouest. Température minimale: -5°C

Itinéraire: Courmontreuil, Louvois, Condé sur Marne, Jalons, Fagnières, Blacy, Margerie, Hancourt, Bienne le château (contrôle de passage de 21h02 à 22h34), Bar sur Aube, Colombey les 2 Eglises, Chaumont, Langres (CH de 23h02 à 00h34)

Secteur Langres - Champagnole

Distance: 159 km

Départ de Langres 23h02 à 0h34

Temps idéal: 3h05

Prévision météo à Dole: nuageux, averses de neige, Température minimale: -5°C

Prévision météo à Champagnole: neige, température minimale: - 8°C

Itinéraire: Longeau Percey, Gray, Dole, Vilette les Dole, Souvans, Poligny, Montrond, Champagnole (CH de 02h07 à 03h39)

dimanche 24 janvier 2010

La Tuile

Comme convenu, ce vendredi 22/01/2010, Kronos me préviens en fin de matinée que tout est en ordre et que la Fiat est fin prête. Nous décidons d'aller la chercher durant l'heure de midi comme cela Pat, peut rentrer avec au travail et le soir nous irons la mettre au garage pour que samedi, elle reçoive ses décorations. En cours de route, je dis à Pat que c'est super car nous sommes bien à temps. L'année dernière, nous avions touché la Fiat le jeudi midi pour partir directement de chez Kronos vers Reims. Cette année, nous avons 6 jours d'avance. Pat tempère mon enthousiasme en m'expliquant que la Fiat, lui a souvent fait des misères au dernier moment.
Nous arrivons vers 12h30 chez Kronos et nous sommes émerveillés de la qualité du travail réalisé dans l'habitacle. Il est super, une vraie moderne de ce point de vue. Pat s'installe dans le baquet de droite et constate que tout lui tombe directement sous la main. La console est parfaite. Le repose pied est également une merveille. Je m'installe dans le baquet de gauche et constate aussi que tout est parfait et que la rehausse du levier de vitesse est impeccable, le pommeau me tombe directement dans la main. Encore une fois un vrai travail de pro.
Je cède le baquet de gauche à Pat comme c'est elle qui ramène la voiture. Elle branche le coupe-circuit et appuie sur le bouton de démarrage, le moteur s'ébroue mais ne veut pas démarrer. On sent une faiblesse au niveau de la batterie. Tout le monde est étonné car elle vient de faire un teste de roulage qui s'est terminé 30 minutes plus tôt. On apporte un booster pour la démarrer et en effet, le moteur prend. Il tourne normalement mais Pat signale que le témoin de charge ne s'éteint pas. On ouvre le capot et on branche un testeur de charge sur la batterie. En effet, elle ne charge pas comme elle devrait. Tout le monde pense à l'alternateur. On test les phares et nous constatons aussi que le phare gauche ne fonctionne pas normalement alors qu'il fonctionnait bien lors des tests précédent. Pat prend ma voiture car elle doit aller travailler et moi je rentrerai avec la Fiat quand elle sera OK. On démonte l'alternateur et Benoît de Kronos l'apporte à Namur pour le faire tester et réparer. Pendant ce temps, on s'occupe du phare avant. Le problème vient d'une mauvaise masse. C'est rapidement réparé et les phares fonctionnent à nouveau parfaitement. Entre temps, un appel vient de Namur. L'alternateur est en parfait état de fonctionnement. Il faut démonter le régulateur pour le tester. Le temps de remonter de Namur, Benoît est revenu et repart avec le régulateur. Un peu plus tard, il revient avec le régulateur qui fonctionne aussi parfaitement. On décide de tout remonter en vérifiant bien les connexions. On tente de démarrer le moteur et il peine à nouveau. Un coup de booster et il démarre sans problème. La faiblesse de charge de la batterie est toujours la même. On coupe le moteur et on décide de chercher dans le faisceau électrique. L'attention se porte sur le bouton de démarrage qui n'a jamais été un modèle du genre. Il est démonté, contrôlé, les fils sont changés et on tente de démarrer le moteur. Et là, il semble que le démarreur ne fonctionne plus. Nous pensons que c'est à force de tenter le démarrage. Entre temps, les mécanos de Kronos qui étaient à l'IRC arrivent et le spécialiste en électricité se penche sur le problème. On refait toutes les vérifications et on arrive à la conclusion que le moteur doit tourner pour pouvoir mesurer au niveau de l'alternateur. Nous décidons de pousser la voiture et de la démarrer ainsi. C'est là que nous constatons que les roues arrières bloquent peut importe la vitesse enclenchée. A la surprise générale, nous devons nous rendre à l'évidence le moteur est bloqué alors qu'il tournait 30 minutes plus tôt. Incompréhensible. Tout le monde émet des hypothèses. La première est que le bendix du démarreur est resté calé. On démonte l'alternateur pour démonter le démarreur. On constate que ce dernier fonctionne parfaitement et que rien n'est resté calé. Ensuite, arrive l'hypothèse que les cylindres sont gorgés d'essence et que c'est ce qui bloque le moteur. On enlève les bougies, elles sont sèches! On tente de faire tourner le moteur en actionnant la couronne, rien n'y fait. Arrivent les dernières hypothèses, la pompe à huile défectueuse ou la queue de boîte qui est restée bloquée. Il est 18h00, tout le monde est perplexe et catastrophé. C'est à ne rien y comprendre. Il va falloir attendre lundi matin pour enlever le moteur et voir si c'est la queue de boîte. Si ce n'est pas le cas, la pompe à huile sera contrôlée et le moteur sera ouvert et endoscopé pour comprendre ce qui se passe.
Benoît de Kronos insiste pour me reconduire à Bruxelles. C'est super sympa. En cours de route, nous évoquons le problème sans trouver de réponses aux multiples interrogations par rapport à la situation. Nous sommes d'accord sur le fait que le problème de charge et le blocage du moteur ne sont pas connectés. Pour le problème de charge, il s'agit vraisemblablement d'un problème de masse dans le faisceau. Comme il a été remis en place suite au passage en carrosserie, il est possible qu'il y ait un petit soucis quelque part. Pour le blocage moteur, c'est le grand point d'interrogation.
Je retrouve Pat qui est complètement défaite. Elle voit déjà que la Fiat ne sera pas réparée et que nous ne pourrons pas prendre le départ. Je la rassure en lui expliquant que la Fiat est dans les meilleures mains que nous puissions imaginer, qu'un moteur cela peut se refaire en deux jours et que s'il le faut, je peux aller porter et chercher des pièces pour accélérer le processus comme j'avais prévu de laisser la semaine prochaine libre. En plus, je lui explique que comme le moteur a été complètement préparé, ce sont des composants modernes et qu'il n'y a pas de problèmes de retrouver des pièces d'origines. Pat parle de louer une voiture si nécessaire et de demandé à L'ACM de nous permettre de changer de voiture. C'est une possibilité
Pour nous détendre au mieux, nous décidons d'aller visiter le Salon de l'Auto.
Samedi matin, j'explique à Pat que prendre part au RMCH avec une voiture louée que je ne connais pas ne m'excite pas trop mais que le meilleur plan B est mon Alfa-Roméo 2000 GTV coupé Bertone. Elle est éligible, je la connais par coeur, j'ai roulé avec sur la neige et la glace et moyennant quelques travaux de révisions, elle est prête à partir. Bonne idée, c'est le meilleur plan B si c'est nécessaire. Reste maintenant à attendre le verdict, lundi en fin de matinée et en fonction de cela nous agirons dans un sens où l'autre. Avec au pire, un travail en parallèle sur la Fiat et sur L'alfa pour être certain d'être au départ à Reims vendredi prochain.
De toute manière, soutenu par Kronos et toutes ses compétences, je suis confiant.

mercredi 20 janvier 2010

La Fiat chez Kronos

Le trajet de Uccle à Nannines se passe sans encombre et c'est un plaisir de voir Pat au volant avec un magnifique sourire jusqu'au oreille, inspectant tous les coins et recoins de sa merveilleuse et vaillante Fiat.
Nous sommes très bien accueillit chez Kronos. Pat s'inquiète car elle pense que les sièges que nous avons commandé chez GT2I ( et qui soit dit en passant, ont mit plus de trois semaines pour être livrés et cela avec un soutient déplorable de la société en France) sont trop grand et que jamais ils ne rentreront dans la voiture. Moi, qui ai mesuré la voiture, qui ait contrôlé les côtes des sièges, je ne peux y croire. Par acquis de conscience, je fait le test. Ouf, ils passent dans la voiture, mais il va falloir découper les supports des sièges originaux pour permettre qu'ils ne touchent pas le toit de la voiture. Nous quittons Kronos un peu rassurés et nous convenons que je passerai mardi pour ajuster les sièges à nos mesures.
De retour à la maison, je fais un mail à Kronos pour leur demander tout ce qui doit être contrôlé et fait sur la voiture et ce que je pense qu'il faut faire pour les sièges. Je confirme mon passage mardi pour faire le point et ajuster les sièges.
Me voilà mardi après-midi chez Kronos. Benoît Deseyn, le responsable vintage, m'accueille et m'explique d'entrée qu'il va y avoir un soucis avec les sièges. En effet, les "oreilles" des sièges sont très grandes et il va falloir décaler les sièges l'un vis-à-vis de l'autre, si nous voulons avoir une chance de fermer les portes. Nous faisons un essai avec le siège pilote. Catastrophe, d'abord, le siège est si haut que je touche le toit avec la tête. Mais pour fermer la porte, il faut que le siège soit placé au plus haut. Ensuite, je constate que je n'ai que très difficilement accès au frein à main. C'est gênant! Et enfin, comme les sièges sont si haut, ils me gênent pour le levier de vitesse. Et mêmes problèmes côté, copilote! Bien, la situation est grave mais pas désespérée! Benoît réfléchit et me dit qu'il a des sièges OMP sans oreilles. Ok allons-y! Pas de chance, il revient en devant constater que les sièges sont partis. Nous commençons alors à mesurer les sièges qui se trouvent dans les voitures et nous finissons pas trouver des sièges Peugeot Sport destinés au 207 de la Rallye Cup. L'écartement des oreilles est de 58 cm à la place des 62 cm des autres sièges. Ce sont 4 cm de gagnés. Nous plaçons ceux-ci dans la voiture et cela passe déjà mieux. En testant, nous constatons que nous pouvons descendre le siège pilote au plus bas sur l'équerre de support et la portière se ferme. En terme d'espace par rapport au toit, je ne touche plus, mais ce n'est pas énorme. Mais pour encore descendre le siège, il faudrait réaliser une équerre permettant des réglages supplémentaires. Ce sera pour plus tard, restons avec les équerres actuelles! Le frein à main est atteint plus facilement et pour le levier de vitesse, nous décidons de le rehausser pour que je ne sois absolument pas gêné par les sièges. Les marques sont prises pour que j'ai la meilleure position au volant. C'est sympa d'avoir comme cela un service sur mesure. Pour un peu et je me prends pour un pilote professionnel! Bon trêve de plaisanterie, il faut s'occuper du siège copilote. Comme Pat travaille, c'est moi qui sert d'étalon. Cela tombe bien, nous avons exactement la même longueur de jambes, la différence se situe au niveau du tronc et des bras de Pat qui sont plus courts. Mais nous avons vu à la maison pour que je puisse simuler sa longueur de bras au mieux. Je m'installe. Nous devons décaler le siège par rapport au mien. Nous tentons vers l'avant mais dans ce cas, le maniement du frein à main et du levier de vitesse est contrarié. Bien nous reculons le siège en arrière du mien ( on se rapproche très fort du positionnement des voitures de WRC et IRC! Bien le siège est bien placé, Pat à plus de place par rapport au toit de la voiture et la portière ferme sans problèmes. Mais voilà, impossible dans ce cas d'atteindre le trip s'il est positionné sur son support habituel. Nous envisageons de l'attacher sur la portière comme sur certaines voitures de rallye moderne. Mais, la solution est abandonnée car il faudrait faire passer les fils par la portière et puis avec les ouvertures et fermetures fréquentes, cela risque d'être gênant et d'augmenter les risques de pannes de trip. Donc il faut réaliser un support qui permet de placer le trip à bonne distance. Je prend ce dernier en main, place mes bras pour simuler la longueur de ceux de Pat et nous mesurons la distance à gagner. 40 cm, ce n'est pas rien mais c'est faisable. Merci le savoir faire de Kronos. Ok, le siège est positionné, le trip le sera mais je constate que Pat ne sait absolument plus se maintenir avec les pieds et reposer ceux-ci. Pas de problèmes, Kronos nous fera un beau support de pieds en aluminium antidérapant comme celui qui a été placé sur le plancher au niveau des pieds du pilote et du copilote. Bon, voilà le problème des sièges résolus. Et encore car il faut tenter de faire reprendre les sièges trop larges par GT2I et voir comment faire avec les sièges Peugeot Sport. Kronos ayant des liens privilégiés avec GT2I va tenter de les convaincre de reprendre les sièges. Pour le reste, nous verrons après le RMCH. Sujet suivant, les portes-casques que nous avons commandé chez GT2I. Ils sont annoncés comme étant de 38 mm de diamètres et en mesurant nous constatons qu'ils n'en font que 36. Comme en plus l'arceau est de 40 mm, nous sommes face à un nouveau problème. Une fois encore Kronos, va nous dépanner en réalisant les portes-casques sur mesure pour l'arceau. On en profitera aussi pour bien attacher l'unité centrale des Peltors.
Ensuite, nous avons le rétroviseur gauche qui est mal en point. Nous regardons et en fin de compte, une fois de plus, le savoir faire de Kronos va faire des miracles. Le système d'attache va être réparé et une vitre va être découpée pour remplacer celle qui est cassée.
Pour l'habitacle, il reste encore à placer aussi le repose-pied du pilote et les pédales racing. Et également à terminer la finition au niveau des cables passant dans l'habitacle. Elle va être superbe notre Fiat de course!
Au programme, il y a aussi un test routier, un contrôle du moteur et de ses accessoires, des freins, des règlages chassis, ... Bref, de quoi partir confiant.
La voiture sera prête vendredi. Comme cela, nous pourrons placer la décoration samedi et aller à Huy, pour le pré-départ, dimanche. Mais avant cela, nous irons avec elle, au repas de fin d'année de l'ecurie Val D'or samedi soir. Ceci en remerciement de leur soutient pour notre Monte-Carlo. Mais ce sera l'occasion d'encore réaliser quelques sujets avant notre départ, jeudi prochain.
Petite conclusion à propos de Kronos. Pour nous, il n'y a plus aucun doute, nos voitures leur seront constamment confiées. En effet, pourquoi aller perdre son temps chez tous les bricoleurs plus ou moins mauvais qui pullulent en Belgique. Pour payer un peu moins cher? Pas certain qu'au bout du compte, un passage chez Kronos soit plus cher, au contraire! Et quand bien même, nous sommes certains de la qualité du travail. Et qui pourrait nous offrir un service pareil?