Debout 8h30, petit déjeuner à 9h00 et départ pour le centre des congrès de Reims. La Fiat démarre bien. Surprise quand nous arrivons au Centre des congrès, il y a très peu de place, nous sommes dans le froid et les courants d’air ! Les spectateurs sont mêmes dans un premier temps tenus à l’écart. C’est franchement la désorganisation complète alors que d’habitude Reims nous avait habitués à une organisation parfaite ! Une fois les contrôles terminés, devant la désorganisation et l’absence de restaurant, nous décidons de reprendre la voiture et de retourner à l’hôtel pour un dernier bon repas Fiat, Ragnotti a débuté sa carrière de pilote sur une Fiat 850 ! Arrivé de nouveau au Centre des congrès, nous constatons que c’est toujours la désorganisation. Pat à l’idée de faire signer le capot de la Fiat par Jean Ragnotti. Celui-ci accepte très gentiment et voilà un capot collector !
Nous arrivons à la mairie, nous plaçons la voiture juste en face de la mairie et nous allons nous réchauffer dans un bistrot en attendant la réception à la mairie.
19h20, nous prenons le départ de ce 14éme rallye de Monte-Carlo historique ! Direction Langres, premier contrôle horaire. Tout se passe bien, je ne prends pas plus de 5.000 tours pour ne pas trop solliciter le moteur et c’est suffisant pour être confortablement dans les temps. Avant Langres, nous avons un contrôle de passage, ou « Zébulon » est présent ! Pendant que Pat pointe, une dame vient m’expliquer que sa première voiture était une Fiat 850 et qu’elle amenait ses copains et copines pour sortir le soir dans sa Fiat. Le capital sympathie est toujours présent !!! Un peu avant Langres, premier plein d’essence et bonne surprise je dois ajouter 1 litre d’huile et pas 1,5 l comme prévu. Arrivé à Langres, une bonne soupe chaude nous attend et nous pointons à l’heure.
Le prochain contrôle horaire est à Annecy avec un contrôle de passage à Champagnolle. Es routes sont sèches mais la température externe descend à -8 degrés et dans la Fiat, il fait maximum 5 degrés ! Pat qui bouge moins que moi est frigorifiée. Un peu avant Champagnolle, il y a un petit col bien raide ! La Fiat grimpe bien mais subitement, en troisième, elle perd de la puissance et je passe la seconde et elle fonctionne à nouveau bien mais elle se met à chauffer !! Je tente de passer la troisième mais elle recommence à ratatouiller. Nous atteignons le sommet à la vitesse d’un escargot. Une fois le sommet atteint, elle fonctionne à nouveau parfaitement. Arrivé à Champagnolle, comme nous avons un peu de temps, je contrôle les bougies, la bobine, rien d’anormal ! Je contrôle l’huile et toujours bonne surprise, elle consomme moins que prévu ! Nous repartons inquiets pour la suite su rallye. Nous râlons aussi sur ce motoriste allemand qui est incapable de nous faire un moteur fiable et performant ! Jusqu’Annecy, c’est la galère pour grimper. En troisième et en quatrième, elle n’avance plus et en seconde, elle avance mais monte rapidement 100° !! Nous avançons alors comme des escargots et nous avons le regard fixé sur le thermostat d’eau !! Une fois la pente moins forte, je peux passer la troisième et la quatrième vitesse et la température descend rapidement vers 70°. Nous arrivons à Annecy toujours inquiets !
Nous repartons d’Annecy, direction le contrôle de passage de St Pierre de Chartreuse et ensuite le contrôle horaire de St André les Alpes. Toujours des routes sèches, toujours le froid et toujours les problèmes de moteur dans les montées ! En cours de route, Pat suggère que si la voiture chauffe, c’est parce que la courroie du ventilateur, qui est neuve, a pu se détendre. Bonne suggestion, je contrôlerai au prochain plein. En effet, la courroie est détendue ! Bien vu Pat !! Nous allons la tendre à St André les Alpes. Fatiguée et inquiète, Pat nous mène vers St André les Alpes par les petites routes alors que cette année, nous pouvions passer par un tronçon d’autoroute ! Pas de grosses conséquences pour nous car sur autoroute, nous n’allons pas beaucoup plus vite. Arrivé bien en avance à St André les Alpes, je demande à l’assistance de Jean-Paul Soupe s’ils peuvent retendre la courroie. Ils acceptent et en plus nous nettoyons la tête de delco et réglons les vis patinées. Nous décidons aussi de ne pas mettre nous pneus clous car tout est sec !
Nous repartons direction Monaco en passant par la première ZR, le col de Braus, une belle ascension remplie d’épingles avant une belle descente sinueuse. Nous nous inquiétons car la Fiat va chauffer. Nous décidons de faire au mieux mais de ne pas casser ! La moyenne est 47,9. Pat sort notre tablette PC Tegatech V2 qui fonctionne sur Windows 7 et sur laquelle elle a mis les ZR sur fichier Excel. Elle va ainsi pouvoir entrer les moyennes et ainsi calculer automatiquement le temps de passages à nos points de repères ainsi que calculer les bonnes distances une fois le point de départ exact connu. C’est la première fois qu’elle va utiliser ce système. La montée se passe relativement bien en tirant au maximum sur la seconde qui nous permet de monter à 65 km/h. Ceci pour éviter les problèmes en trois et quatre. J’arrive à ne pas monter au-dessus de 100°. Nous sommes un peu en retard dans la montée mais rien de catastrophique et rapidement dans la descente, je reviens dans le temps idéal et je suis même un peu trop rapide de 26 sec sur le dernier temps de passage! Résulta nous sommes 107éme sur 330 au départ. Nous sommes satisfaits du résultat et nous savons que le système de la tablette PC est bon. D’autant plus que nous avons eu des chutes de neige en haut et dans la descente, la route devenait glissante. Direction Monaco, arrivée sur le port sous une pluie battante !!! Après environ 20h de route, nous sommes épuisés mais content d’avoir rallié Monaco sans encombres à part ce problème dans les montées. Bonne surprise le moteur consomme moins d’huile qu’au départ, nous sommes à 1 litre pour 300 km à la place des 2 litres pour la même distance au départ. Nous sortons les bagages, direction le Fairmont, douche, repos, repas organisé par l’ACM et au lit pour une nuit réparatrice et bien méritée.| Arrivée à Monaco de l'équipage Lodewyckx / Lambert | ||
| Pat Lambert profite d'un repos bien mérité. Elle est donc arrivé à bon port. Elle revient sur l'étape de concentration depuis Reims et la première spéciale. Pat Lambert |  | |
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